Suis nous sur
CIFAR header logo
en
menu_mobile_logo_alt
  • NOTRE IMPACT
    • Pourquoi le CIFAR?
    • Pôles d’impact
    • Nouvelles
    • Stratégie du CIFAR
    • Favoriser la résilience de la Terre
    • Impact IA
    • Impact des dons
    • CIFAR 40
  • Activités
    • Événements publics
    • Réunions sur invitation seulement
  • Programmes
    • Programmes de recherche
    • Stratégie pancanadienne en matière d’IA
    • Initiatives à l’intention de la prochaine génération
  • Communauté
    • Membres et spécialiste-conseils
    • Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli
    • Chaires en IA Canada-CIFAR
    • Direction – Stratégie en matière d’IA
    • Membres du réseau de solutions
    • Direction – CIFAR
    • Répertoire du personnel
  • Soutenez-nous
  • À propos
    • Notre histoire
    • Prix
    • Partenariats
    • Publications et rapports
    • Carrières
    • Équité, diversité et inclusion
    • Déclaration du CIFAR sur la neutralité institutionnelle
    • Sécurité de la recherche
  • en
Message du président

Matière à célébration

Par: Alan Bernstein
19 Mar, 2018
19 mars 2018
Alan Bernstein

La science a transformé le monde. Notre espérance de vie a doublé depuis la Confédération, la variole a été complètement éradiquée, la poliomyélite a presque disparu et nous jouissons maintenant de traitements efficaces contre de nombreuses maladies qui étaient jadis l’équivalent d’une condamnation à mort.

La science et les technologies qui en découlent nous ont ouvert le monde et transformé nos vies. Nous tenons pour acquise la capacité d’allumer la lumière et de chauffer nos maisons en un coup d’interrupteur, et de communiquer instantanément avec quiconque sur la planète. La science nous a permis de découvrir les merveilles de l’Univers et d’avoir un aperçu de sa naissance et des créatures étranges qui habitent le cosmos – trous noirs, pulsars, ondes gravitationnelles, sursauts radio rapides. Très bientôt, la science révélera comment la machine la plus compliquée de la planète – notre propre cerveau – fonctionne pour comprendre le monde qui nous entoure, entreposer et extraire des souvenirs, ressentir les émotions et donner un sens esthétique au monde.

Malgré ces progrès remarquables, les gens ressentent de plus en plus de méfiance et d’incompréhension envers la science et les scientifiques. Des attitudes anti-scientifiques, associées à la montée du populisme, gagnent en importance et de plus en plus de gens tournent le dos à la science pour se tourner plutôt vers des gens qui ont des « opinions » (plutôt que des faits probants) sur tout, des changements climatiques aux vaccins. Et tenter de convaincre les gouvernements du monde entier de la valeur et de l’importance d’investir en recherche fondamentale demeure un défi constant.

Voilà pourquoi le budget fédéral du Canada annoncé le mois dernier est un budget à célébrer. Le gouvernement du Canada a démontré qu’il voit la recherche comme un élément clé non seulement pour accroître la compréhension humaine, mais aussi pour atteindre les objectifs stratégiques dont il se fait le champion, y compris la création d’une économie et d’un système de santé plus novateurs et diversifiés, et garantir la place du Canada dans le monde.

Au cours des cinq prochaines années, le gouvernement canadien investira 925 millions de dollars en financement supplémentaire au profit de la recherche fondamentale par l’entremise des trois organismes subventionnaires du Canada. Ce financement contribue pour beaucoup à compenser une décennie de sous-investissement en recherche fondamentale. Le budget comprend aussi plus de 1,3 milliard de dollars sur cinq ans destinés à l’équipement et à l’infrastructure, un nouveau financement pour le CNRC et les laboratoires gouvernementaux, ainsi qu’un financement destiné aux femmes novatrices.

Ces augmentations historiques ne sont pas venues toutes seules. De nombreuses personnes et organisations ont travaillé de concert et se sont exprimées d’une même voix. À l’origine de ce nouveau financement se trouve l’Examen du soutien fédéral aux sciences, rédigé par le comité Naylor, et commandé par la ministre des Sciences du Canada, Kirsty Duncan. De nombreuses observations faites par la communauté de la recherche (incluant l’ICRA), des fondations, des citoyens canadiens, des organismes caritatifs et l’industrie ont éclairé cet examen.

Il revient au gouvernement d’offrir un soutien de calibre international à des chercheurs exceptionnels pour leur permettre d’aller au bout de leurs idées. Seul le secteur public peut financer la recherche fondamentale incertaine et de longue haleine, comme celle que soutient l’ICRA. Sans soutien public, nous n’aurions pas pu faire ce que nous avons fait avec tant de succès depuis 35 ans : repérer les plus grands chercheurs du monde et leur donner la liberté et le temps nécessaires pour se pencher sur des idées d’avant-garde. Et seul le secteur privé peut exploiter des idées qui émanent de la recherche fondamentale et les transformer en de nouveaux produits et entreprises. Le succès du Canada en matière d’IA à l’échelle mondiale est l’exemple parfait du rôle complémentaire des secteurs public et privé. L’apprentissage profond, la forme d’IA la plus puissante de nos jours, a été mis au point sous les auspices de l’ICRA à un moment où aucune entreprise n’aurait investi dans ces recherches. Aujourd’hui, selon McKinsey & Co., ces recherches ont libéré des centaines de milliards de dollars en financement privé de par le monde.

Comme John Hepburn et moi-même en avons fait état dans un éditorial pour le Centre d’études sur la politique scientifique canadienne, les gouvernements appuient la recherche fondamentale, car ils comprennent que celle-ci est essentielle pour favoriser l’innovation, améliorer notre système de soins de santé, garantir un nombre suffisant de personnes dotées de compétences scientifiques, techniques et essentielles, créer de nouveaux emplois et comprendre le monde complexe qui nous entoure. En tant que communauté de recherche, il nous incombe de remercier le gouvernement Trudeau de reconnaître le rôle central que joue la recherche dans une économie du savoir mondiale. Et c’est seulement en octroyant un financement aux personnes les plus talentueuses que le Canada et le monde pourront jouir des fruits de ces investissements historiques.

  • Suivez-nous

Articles liés

  • Carolina Tropini, membre du CIFAR, reçoit la bourse Alan Bernstein
    01 mars 2023
  • Le CIFAR au Sommet scientifique de l’Assemblée générale des Nations Unies
    02 novembre 2022
  • D’un président à l’autre : conversation avec Alan Bernstein et Stephen Toope
    02 novembre 2022
  • Mon dernier message à titre de président et chef de la direction du CIFAR
    31 octobre 2022

Soutenez-nous

L’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR) est une organisation de recherche d’influence mondiale fièrement basée au Canada. Nous mobilisons les plus brillants personnes du monde, dans toutes les disciplines et à tous les stades de carrière, pour faire progresser les connaissances transformatrices et résoudre ensemble les plus grands problèmes de l’humanité. Nous recevons l’appui des gouvernements du Canada, de l’Alberta et du Québec, ainsi que de fondations, de particuliers, d’entreprises et d’organisations partenaires du Canada et du monde entier.

Dons
CIFAR footer logo

Centre MaRS, tour Ouest
661, avenue University, bureau 505
Toronto (Ontario) M5G 1M1 Canada

Contactez-nous
Médias
Carrières
Politiques sur l’accessibilité
Bienfaiteurs
Rapports financiers
Abonnez-vous

  • © Copyright 2025 CIFAR. Tous les droits sont réservés.
  • Numéro d’enregistrement d’organisme de bienfaisance : 11921 9251 RR0001
  • Conditions d'utilisation
  • Politique de confidentialité
  • Plan du Site

Souscrire

Rejoignez notre communauté! Restez à jour avec nos nouvelles, événements, conférences et ateliers et dernières découvertes à travers le monde.

Fields marked with an * are required

I prefer to register in English (click here)


S'abonner aux bulletins d'information du CIFAR: *

Vous pouvez vous désabonner de ces communications à tout moment. Consultez notrepolitique de confidentialité.

 À titre d’abonné, vous recevrez aussi un exemplaire numérique de REACH, notre revue annuelle qui met en lumière nos chercheurs et leurs découvertes au moyen d’articles de fond, d’entrevues et d’illustrations.


Si vous souhaitez recevoir une édition papier de la revue REACH, veuillez fournir les renseignements supplémentaires suivants :


Ce site Web enregistre des témoins sur votre ordinateur. Ces témoins sont utilisés pour recueillir des renseignements sur votre interaction avec notre site Web et nous permettre de vous reconnaître. Nous utilisons ces renseignements afin d'améliorer et de personnaliser votre expérience de navigation et à des fins d'analyse et de mesures concernant nos visiteurs, tant sur ce site Web que sur d'autres médias. Pour en savoir plus sur les témoins que nous utilisons, consultez notre politique deconfidentialité.
Accepter En savoir plus

Notifications