Transformer l’impossible en possible
Le CIFAR croit aux idées audacieuses. Aux grands risques et aux grandes retombées.
Depuis 40 ans, nous rassemblons les plus brillants cerveaux de la science pour résoudre les questions les plus pressantes et complexes auxquelles l’humanité est confrontée.
Notre communauté mondiale de scientifiques a transformé le monde qui nous entoure, qu’il s’agisse de lancer une révolution en intelligence artificielle (IA) ou de changer la façon de concevoir la santé et les premières années critiques de la vie.
Jetez un regard rétrospectif sur les grands jalons qui ont marqué nos 40 ans d’impact et joignez-vous à nous pour imaginer les 40 prochaines années.
Années 1980
ANNÉES FORMATRICES,
IDÉES TRANSFORMATRICES
1ER JUILLET 1982
Le CIFAR ouvre ses portes
L’Institut canadien de recherches avancées (ICRA), né de l’idée de John Leyerle, doyen des études supérieures de l’Université de Toronto qui voulait créer un centre canadien de recherche avancée, célèbre son ouverture officielle. En 2018, l’acronyme en français changera pour devenir CIFAR. Fraser Mustard est nommé premier président et chef de la direction du CIFAR et les premiers programmes commencent à prendre forme.
L’objectif est simple, mais révolutionnaire et profond pour la science canadienne : « favoriser la recherche fondamentale et conceptuelle de haute qualité à un niveau avancé dans l’ensemble du spectre des connaissances en sciences humaines, en sciences sociales, en sciences naturelles et en sciences de la vie ».
Au cours des 40 prochaines années, ce modèle simple aura un impact remarquable sur la science, le Canada et le monde.
1982
Le CIFAR reçoit ses premiers dons
En 1982 et 1983, la mission de l’Institut attire ses trois premiers donateurs : Andrés Wines Limited (maintenant Andrew Peller Limited), Walter et Duncan Gordon de la Fondation Gordon et Spar Aérospatiale (maintenant MDA), à l’appui du premier programme du CIFAR. Le gouvernement de l’Ontario accorde aussi pour la première fois son soutien financier à l’Institut.
1982
L’enracinement de la recherche
Lors d’une des premières réunions du conseil de recherches du CIFAR, les membres discutent d’un thème d’avant-garde : « un programme de recherche ambitieux centré sur les neurosciences et la vision, la perception sensorielle et la robotique ». Cela permettra d’orienter le premier programme qui sera lancé l’année suivante.
1ER JUILLET 1983
Le CIFAR annonce la première nomination officielle d’un membre de programme, le Dr William Tatton, neurologue à l’Institut Playfair de l’Hôpital Western de Toronto.
1983
Une nouvelle ère de l’IA est née :
Lancement du premier programme du CIFAR : Intelligence artificielle, robotique et société. Au cours des dix années qui suivront, les membres apporteront des contributions importantes aux domaines de la vision artificielle et de la représentation des connaissances. Parmi la première cohorte se trouve Geoffrey Hinton, dont les recherches, des décennies plus tard, mèneront à l’apprentissage profond et à la révolution actuelle de l’IA.
Ce programme marque le début du rôle du CIFAR en tant que chef de file de l’IA au Canada et dans le monde entier.
En savoir plus sur notre leadership en matière d’IA.
Découvrez comment nos programmes ont évolué au cours des 40 dernières années.
1983
Le CIFAR reçoit son premier financement international de la Fondation Rockefeller, basée aux États-Unis.
1985
Le CIFAR est un catalyseur pour le Canadarm2
Le Canadarm2, à bord de la Station spatiale internationale, est reconnu dans le monde entier comme un symbole du génie technologique canadien. Ce qui est moins connu, c’est le rôle qu’a joué le CIFAR pour l’amener là-haut. En 1985, le président du CIFAR, Fraser Mustard, fait valoir à la Chambre des communes que le Canada doit regrouper ses activités spatiales au sein d’un seul organisme. Il « souligne l’importance de la recherche en intelligence artificielle et en robotique, non seulement pour le projet de la station spatiale, où elle serait essentielle, mais aussi pour l’économie et la société canadienne... ». Un an plus tard, l’Agence spatiale canadienne voit le jour, ce qui mènera au déploiement du Canadarm2 en 2001. Pour en savoir plus sur le Canadarm2.
1987
Le CIFAR commence à positionner le Canada comme pôle mondial de l’IA
Le programme Intelligence artificielle, robotique et société du CIFAR lance une initiative exceptionnelle visant à renforcer les interactions entre le milieu universitaire et l’industrie en matière de R et D en intelligence artificielle; le programme contribue à la création du Réseau de recherche appliquée préconcurrentielle (Precarn). Ce réseau participe à l’établissement de nombreux partenariats entre les entreprises, les instituts de recherche et le gouvernement, ce qui permet aux entreprises de commercialiser de nouvelles technologies plus rapidement.
1987
Les débuts de partenariats durables et fructueux
Manuvie fait son premier don au CIFAR à l’appui du nouveau programme Santé des populations qui joue un rôle fondamental dans l’établissement des déterminants sociaux de la santé. Pour en savoir plus sur les percées en santé du CIFAR.
RBC fait son premier don et devient la plus importante institution financière donatrice du CIFAR. Pour en savoir plus sur le soutien récent accordé par RBC aux initiatives d’EDI du CIFAR.
Années 1990
RECONNAISSANCE MONDIALE,
IMPACT DURABLE
1990
Reva Gerstein devient la première femme à présider le conseil d’administration du CIFAR
1992
Kenneth Arrow, lauréat d’un prix Nobel, se joint au comité consultatif du programme Croissance et politique économiques
En 1972, Arrow a reçu le prix de sciences économiques de la Banque de Suède à la mémoire d’Alfred Nobel qu’il a partagé avec John R. Hicks pour des « contributions de pointe à la théorie de l’équilibre général et à la théorie économique du bien-être ».
Découvrez les 20 lauréats d’un prix Nobel qui ont contribué à l’excellence en recherche du CIFAR au cours des 40 dernières années.
Découvrez d’autres lauréats remarquables de notre communauté dans notre dernier Rapport d’impact et au fil des biographies de nos membres.
1994
Why are Some People Healthy and Others Not? transforme notre conception de la santé
Cet ouvrage novateur cristallise les résultats d’une étude quinquennale menée par le CIFAR qui a sondé les dimensions sociales, environnementales et économiques de la santé humaine. Sa conception holistique de la santé oriente les politiques sociales et sanitaires du monde entier et demeure pertinente à ce jour. Le numéro 2012 de REACH traite de l’impact de cet ouvrage.
« L’impact de cet ouvrage a été remarquable, non seulement sur le plan des citations universitaires, mais aussi par les travaux subséquents de ses auteurs et leurs positions stratégiques au sein d’organismes canadiens de recherche en santé. Le concept de “santé des populations” fait désormais partie de notre patrimoine intellectuel commun. »
Evans, Robert G. et coll. « Why Are Some Books Important (and Others Not)? » Canadian Journal of Public Health / Revue canadienne de santé publique, vol. 101, no 6, Association canadienne de santé publique, 2010, p. 433-35.
1996
Stefan Dupré devient président et chef de la direction
Stefan Dupré était auparavant doyen de l’École des études supérieures à l’Université de Toronto; président fondateur du Conseil des affaires universitaires de l’Ontario; membre du Conseil de recherches du Canada; membre du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada; et ancien président de l’Institut d’administration publique du Canada.
1998
La théorie de la Terre boule de neige révèle le passé de la planète
Paul Hoffman (Université de Victoria) et Daniel Schrag (Université Harvard), programme Évolution du système terrestre du CIFAR, renversent la pensée dominante avec leur théorie de la « Terre boule de neige ». Ils ont trouvé des signes géologiques montrant que la Terre était recouverte de glace il y a 600 à 700 millions d’années et qu’elle est sortie de sa coquille gelée en raison de conditions de serre extrêmes causées par une accumulation massive de dioxyde de carbone. En savoir plus.
1998
General Purpose Technologies and Economic Growth : une référence universitaire pour les années à venir
Les membres du programme Croissance et politique économiques produisent un recueil d’essais publié par Elhanan Helpman (Université Harvard). L’ouvrage devient la référence sur le rôle de la technologie dans l’économie et continue aujourd’hui à avoir une incidence importante sur la vision de la nature et de l’impact des changements technologiques.
1999
Le Early Years Report transforme la façon d’envisager les cinq premières années de la vie
Le Early Years Report, dirigé par Fraser Mustard, présente une série de recommandations transformatrices qui jettent les bases de la maternelle à plein temps et de centres d’éducation parentale. Les membres du programme Développement du cerveau et de l’enfant du CIFAR, dont des neuroscientifiques, des psychologues et des généticiens, perpétuent aujourd’hui le riche héritage de Fraser Mustard, en fournissant davantage de données probantes sur l’importance de cette période critique de la vie pour le développement optimal du cerveau et le bien-être de l’enfant tout au long de la vie.
Années 2000
LES PROCHAINES GRANDES QUESTIONS
2000
Chaviva Hošek devient présidente et cheffe de la direction du CIFAR
Avant sa nomination, Hošek a été directrice des politiques et de la recherche au sein du cabinet du premier ministre; ministre du Logement de la province de l’Ontario; présidente et membre exécutive du Comité d’action national sur la condition de la femme; et professeure de littérature anglaise à l’Université de Toronto. Sous sa gouverne, le CIFAR élargit ses recherches sur le développement de la petite enfance tout en mobilisant de nouvelles connaissances pour exercer un plus grand impact sociétal.
« Au cours des onze dernières années, sous la direction de Chaviva Hošek, l’Institut est devenu le principal centre de recherches avancées au pays, mettant en relation les plus remarquables scientifiques du Canada entre eux et avec les plus brillants cerveaux du monde. »
David Dodge, conseil d’administration du CIFAR, ancien gouverneur de la Banque du Canada
2002
Le CIFAR a vingt ans :
Les prochaines grandes questions
Dans le cadre de la célébration de son 20e anniversaire, le CIFAR lance le prix des jeunes explorateurs décerné aux 20 plus grands scientifiques de moins de 40 ans au Canada. Victoria M. Kaspi, maintenant responsable du programme Extrême Univers et gravité, figure parmi les lauréats.
Ce prix témoigne de l’importance que le CIFAR accorde à la prochaine génération de scientifiques pour les années à venir, notamment par le lancement du programme des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli en 2016.
Lire le numéro de pour en savoir plus.
« Quand je regarde les personnes qui ont remporté le prix des jeunes explorateurs, je suis remplie d’espoir et de joie. »
Chaviva Hošek, présidente et cheffe de la direction du CIFAR (2001-2012)
2004
Les talents du CIFAR jouent un rôle prédominant dans la série Starting from Zero du Globe and Mail sur le développement de l’enfant
Le journal national canadien The Globe and Mail publie une série sur le développement pendant la petite enfance, Starting from Zero, qui fait une large place aux membres du programme Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience (maintenant appelé Développement du cerveau et de l’enfant). Pour en savoir plus, consulter le Globe and Mail.
2005
Avner Greif, membre du CIFAR, présente une nouvelle application de la « théorie du jeu »
Avner Greif, ancien membre du programme « Institutions, organisations et croissance », introduit la théorie du jeu dans l’étude de l’histoire économique et montre comment expliquer l’émergence des institutions et leur déclin par des interactions stratégiques entre des facteurs économiques et politiques. Son ouvrage, Institutions and the Path to the Modern Economy: Lessons from Medieval Trade, est devenu une lecture obligatoire dans ce domaine.
2007
Roger B. Myerson reçoit le prix Nobel de sciences économiques
Roger B. Myerson, ancien spécialiste-conseil du programme Institutions, organisations et croissance, partage le prix avec Leonid Hurwicz et Eric S. Maskin. Ils reçoivent ce prix en reconnaissance de « l’établissement des fondations de la théorie des mécanismes d’incitation ». Percée majeure dans l’analyse économique moderne des institutions et des marchés, cette théorie exerce une influence durable sur la conception des politiques économiques dans le monde entier.
2008
Des membres du CIFAR contribuent à la découverte d’une forme de vie vieille de deux millions d’années sous la glace
Des membres du programme Évolution du système terrestre du CIFAR aident à découvrir une forme de vie dans un lac piégé sous un glacier pendant près de deux millions d’années. Cette découverte laisse entrevoir la possibilité de vie dans d’autres environnements inhospitaliers, comme Mars ou Europa, la lune glacée de Jupiter.
Photo : Mars vue par la sonde Rosetta de l’ESA en 2007 (source : BY-SA IGO 3.0).
2008
Le CIFAR lance l’Académie des boursiers juniors
Perpétuant l’engagement du CIFAR à promouvoir la prochaine génération de penseurs innovants, l’Académie des boursiers juniors, en place jusqu’en 2015, offre aux scientifiques en début de carrière l’occasion exceptionnelle de participer au réseau mondial de recherche du CIFAR et d’être encadrés par certains des plus brillants cerveaux du monde. Ce programme a ouvert la voie au programme des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli, lancé en 2016.
« L’Académie m’a aidée à approfondir ma réflexion sur des points de rencontre inédits et importants entre mes propres travaux et les recherches menées par d’autres scientifiques que je n’aurais sans doute pas repérés autrement. »
Arjumand Siddiqi, professeure et responsable de la division d’épidémiologie de l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’équité en matière de santé des populations (boursière junior du CIFAR, Bien-être collectif, 2008-2009, et membre auxiliaire, Bien-être collectif, 2010-2012)
« Le 20e anniversaire du CIFAR est un événement que tout le Canada devrait célébrer. Notre pays est le siège d’une organisation exceptionnelle qui est respectée par les plus grands cerveaux du monde. Il n’y a pas meilleur moyen de marquer cette occasion que de reconnaître le travail et les promesses des plus remarquables jeunes scientifiques de notre pays. »
Thomas E. Kierans, président du conseil d’administration du CIFAR (2009)
2008
Legs : Le CIFAR reçoit son premier don par dotation
La philanthrope Beryl Ivey désigne le CIFAR comme bénéficiaire de sa succession; elle était connue pour sa curiosité et sa recherche de l’excellence. Grâce à son don testamentaire, elle continue de s’investir dans la résolution des questions les plus importantes de la science et de l’humanité.
2009
Norme mondiale en IA : ensemble de données CIFAR-10
L’ensemble de données CIFAR-10 est une collection de photographies utilisée pour entraîner des algorithmes d’apprentissage automatique et de vision artificielle. CIFAR-10, et plus tard CIFAR-100, sont devenus un ensemble de données standard mondial et l’un des ensembles de données les plus utilisés pour la recherche dans le domaine de l’apprentissage automatique; il compte 60 000 images couleur.
Années 2010
DES DÉCOUVERTES QUI CHANGENT LE MONDE
2010
Élucidation du code d’épissage humain par Brendan Frey, membre du CIFAR
Brendan Frey, alors membre des programmes Réseaux génétiques et Apprentissage automatique, apprentissage biologique du CIFAR élucide un code d’épissage dans les gènes. En associant la puissance de l’informatique et l’analyse biologique, son équipe réussit à découvrir les instructions biologiques, ou « codes d’épissage », qu’utilisent les cellules pour réorganiser des parties de gènes. Cette découverte facilite l’identification des causes fondamentales de maladies génétiques.
2010
Google utilise une méthode inventée par Yann LeCun, membre du CIFAR, pour lancer Street View
Google a recours aux réseaux neuronaux convolutifs, une voie de l’apprentissage profond mise au point par Yann LeCun, coresponsable du programme Apprentissage automatique, apprentissage biologique du CIFAR, pour brouiller les visages et les plaques d’immatriculation des voitures dans son application Street View. La Defense Advanced Research Projects Agency, organisme de recherche du ministère de la Défense des États-Unis, l’utilise aussi pour détecter de loin de gros obstacles. En savoir plus dans The Economist.
2011
CIFAR organise un colloque sur l’adversité en début de vie
Le CIFAR et la National Academy of Sciences organisent conjointement un prestigieux colloque intitulé « Intériorisation biologique de l’adversité tôt dans la vie ». Des membres du programme Développement cérébral et biologique fondé sur l’expérience (maintenant appelé Développement du cerveau et de l’enfant) dirigent la conférence et partagent leurs connaissances sur la façon dont les premières expériences sociales et culturelles définissent la trajectoire du développement neurocognitif. Le colloque mène à la publication d’un volume de recherche dans PNAS qui examine comment et pourquoi les expériences interagissent avec la biologie, dégageant des orientations claires pour la neuroscience du développement.
2011
Explorer l’impossible : les membres du CIFAR Aephraim Steinberg et Krister Schalm sont les premiers à suivre la trajectoire de photons lors d’un voyage quantique
Dans une expérience que l’on croyait impossible, des scientifiques, dont Aephraim Steinberg, membre du CIFAR, et Krister Shalm, boursier junior du programme Informatique quantique, sont les premiers à suivre la trajectoire moyenne de photons traversant un montage à double fente. Cette expérience permet de mieux comprendre la dynamique qui pourrait mener au développement d’ordinateurs quantiques.
2011
Des membres du CIFAR découvrent une nouvelle protéine qui favorise la photosynthèse
Patrick Keeling et Claudio Slamovits, membres du programme Biodiversité microbienne intégrée, découvrent une nouvelle protéine dans un organisme microbien marin qui exploite la lumière pour produire de l’énergie. Cette découverte peut contribuer à la conception de systèmes photosynthétiques artificiels comme ceux qui convertissent l’énergie solaire en énergie électrique.
Photo : Oxyrrhis marina, le microorganisme marin dans lequel Keeling et Slamovits ont découvert la protéine photoréceptrice.
2012
Alan Bernstein, O.C., devient président et chef de la direction
Alan Bernstein, chef de file dans le domaine de la recherche en santé et des politiques scientifiques, était auparavant directeur général de la Global HIV Vaccine Enterprise, président inaugural des Instituts de recherche en santé du Canada et directeur de la recherche à l’Institut de recherche Samuel Lunenfeld.
Son leadership marque le début d’une nouvelle vision pour le CIFAR, à l’aube de sa quatrième décennie, qui met l’accent sur l’ouverture sur le monde et un rayonnement international, le partage de nouvelles connaissances avec l’humanité et la promotion du dialogue interdisciplinaire pour résoudre les défis les plus importants et les plus complexes du monde.
« J’admire depuis longtemps l’importance qu’accorde le CIFAR à l’identification et au soutien de la recherche qui suscite le changement et qui a le potentiel d’améliorer la santé humaine, l’environnement, les sociétés, la technologie et notre compréhension de l’Univers... Au cours des 30 dernières années, le CIFAR a été l’un des principaux atouts du Canada en matière de recherche à l’échelle mondiale. Je suis honoré d’avoir été choisi pour succéder à Chaviva Hošek en tant que prochain président et chef de la direction. »
Alan Bernstein, président et chef de la direction, CIFAR, dans Newswire
2012
John Helliwell, membre distingué du CIFAR, corédige le premier Rapport mondial sur le bonheur
Le Réseau de solutions pour le développement durable des Nations Unies publie le premier Rapport mondial sur le bonheur, corédigé par John Helliwell, membre distingué du CIFAR, alors coresponsable du programme Interactions sociales, identité et bien-être du CIFAR. Le rapport mesure un éventail de facteurs psychologiques, économiques, médicaux et sociaux; il est publié chaque année et intègre des données provenant de 150 pays. En 2021, Helliwell a partagé ses observations sur le rapport de l’année précédente et les effets de la COVID-19 sur le bonheur.
2014
Le CIFAR lance son premier Appel à idées mondial
Le CIFAR lance son premier Appel à idées mondial, invitant les scientifiques du monde entier à soumettre des propositions de nouveaux programmes de recherche. Les questions de recherche doivent être audacieuses, ambitieuses et complexes, et réunir les plus brillants cerveaux du monde, peu importe le domaine. Le premier Appel mondial du CIFAR a suscité près de 300 lettres d’intention de 28 pays sur cinq continents, confirmant ainsi que l’Appel mondial — et plus largement le modèle du CIFAR — constituent des mécanismes exceptionnels et indispensables pour favoriser la collaboration interdisciplinaire par-delà les frontières.
Lancé à un moment où le monde requiert davantage d’outils de collaboration internationale et d’espace de dialogue sur certains des défis les plus complexes de la planète, le CIFAR se positionne comme un rassembleur et un courtier de connaissances indispensable.
L’Appel mondial mène à la création de quatre nouveaux programmes de recherche de pointe, lancés en 2015 : Énergie solaire bio-inspirée; Cerveau, esprit et conscience; Microbiome humain; et Architecture moléculaire de la vie.
2014
Œuvrant à l’appui du travail du CIFAR en qualité de gouverneur général du Canada, David Johnston devient le premier président d’honneur vice-royal du CIFAR. Il a été gouverneur général du Canada (2010-2017) et président du conseil d’administration du CIFAR (1994-1999).
« Les scientifiques que soutient cet Institut relèvent des défis complexes d’importance mondiale, et je tiens à saluer votre engagement à atteindre l’excellence dans le cadre de projets de recherche aussi méritoires. »
Le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada (2010-2017), président d’honneur vice-royal (2014-2017), administrateur émérite
2016
Un don historique : La Fondation Azrieli fait un don de 10 millions de dollars à l’appui du lancement du programme des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli
Ce don historique — le plus important de l’histoire du CIFAR — permet le lancement du programme des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli et du programme Cerveau, esprit et conscience Azrieli, un programme de recherche de pointe qui réunit des scientifiques de premier plan du monde entier pour explorer les fondements biologiques de la conscience humaine.
Grâce au programme des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli, ce don historique apporte financement et soutien pour aider les scientifiques en début de carrière à bâtir leurs réseaux de recherche, à financer leurs programmes de recherche et à acquérir les compétences essentielles pour constituer la prochaine génération de leaders de la recherche à l’échelle mondiale. À ce jour, le CIFAR a nommé 109 membres au sein du programme, dont certains sont devenus membres du CIFAR et beaucoup sont devenus des leaders dans leur domaine.
« La Fondation Azrieli cherche à encourager l’excellence en science et investit dans le travail de spécialistes d’expérience de premier plan et de scientifiques en début de carrière. En raison de son approche multidisciplinaire et mondiale dans la résolution des problèmes les plus complexes du monde, le CIFAR constitue le lieu idéal pour la recherche collaborative susceptible de mener à des percées dans le domaine de la recherche sur le cerveau. »
Naomi Azrieli, présidente et directrice générale de la Fondation Azrieli
2016
Victoria M. Kaspi, membre du CIFAR, devient la première femme à remporter le plus grand prix scientifique du Canada
Victoria M. Kaspi, responsable du programme Extrême Univers et gravité, devient la première femme à recevoir la médaille d’or Gerhard Herzberg du Canada, d’une valeur d’un million de dollars.
En 2019, Barbara Sherwood Lollar, coresponsable du programme Terre 4D, sera la deuxième femme à recevoir la médaille Herzberg.
2016
« Volonté d’exercer un impact sur le monde » : le CIFAR accueille le Forum mondial sur le bien-être des enfants
Le CIFAR convoque près de 100 décideurs, professionnels et scientifiques à la Maison du Canada à Londres (Angleterre) afin de cerner les possibilités d’un nouveau programme de recherche sur le bien-être des enfants. « Cette conférence mise sur notre rôle de rassembleur mondial, reconnu internationalement, ainsi que sur notre portée mondiale croissante et notre volonté d’exercer un impact sur le monde », a déclaré Alan Bernstein, président et chef de la direction du CIFAR. L’honorable Louise Arbour, ancienne représentante spéciale du secrétaire général pour les migrations internationales des Nations Unies et ancienne juge de la Cour suprême du Canada, et Sir Mark Walport, alors conseiller scientifique en chef du gouvernement britannique, assurent la coprésidence de l’événement.
2017
Le CIFAR dirige la première stratégie nationale en IA au monde
Le gouvernement du Canada charge le CIFAR de mettre au point et de diriger la Stratégie pancanadienne en matière d’IA, la première stratégie nationale en IA au monde; il s’agit d’un investissement de 125 millions de dollars dans la recherche, la formation et l’innovation en apprentissage automatique.
En collaboration avec les trois instituts d’IA nationaux du Canada, Mila à Montréal, l’Institut Vecteur à Toronto et Amii à Edmonton, le CIFAR crée le programme des chaires en IA Canada-CIFAR qui attire et maintient en poste au Canada plus de 100 scientifiques en IA parmi les plus remarquables de la planète, favorisant la recherche, l’innovation et la collaboration en IA pour promouvoir l’avancement des idées qui redéfinissent notre monde.
Aujourd’hui, plus de 100 titulaires de chaire en IA Canada-CIFAR assurent la formation de la prochaine génération de scientifiques en IA et font progresser la recherche dans un vaste éventail de sujets fondamentaux et appliqués en IA, qu’il s’agisse de la découverte de médicaments, de l’apprentissage automatique au service de la santé, des véhicules autonomes, de la découverte de matériaux, de l’interaction humain-IA, du traitement du langage naturel, etc.
2017
Un nouveau chapitre : Le CIFAR déménage dans le MaRS Discovery District, un centre d’innovation
Après 19 années passées au 180, rue Dundas Ouest à Toronto (Canada), le CIFAR déménage son siège social à son emplacement actuel dans le MaRS Discovery District, un pôle d’innovation situé à l’angle de la rue College et de l’avenue University.
2017
Le CIFAR lance son deuxième Appel à idées mondial
Le deuxième Appel mondial suscite 91 lettres d’intention d’équipes provenant de 51 pays et de 6 continents. Il mène à la création de quatre nouveaux programmes : Frontières, groupes et appartenance; Terre 4D : Science et exploration du sous-sol; Règne fongique : Menaces et possibilités; et Innovation, équité et avenir de la prospérité.
2018
Le CIFAR annonce la première cohorte de titulaires de chaire en IA Canada-CIFAR
Lors de l’événement IACan en décembre 2018 qui réunit les leaders de l’industrie et de la recherche en IA, le CIFAR annonce la première cohorte de 29 titulaires de chaire en IA Canada-CIFAR. Ce programme est la pierre angulaire de la Stratégie pancanadienne en matière d’IA du CIFAR qui vise à recruter au Canada les meilleurs talents en IA du monde, tout en conservant nos meilleurs atouts actuels. Le programme offre un financement à la recherche dédié à long terme pour soutenir leurs programmes de recherche et les aider à former la prochaine génération de leaders en IA.
« Le CIFAR est le ciment de mon réseau préféré de scientifiques de pointe en IA. »
Hugo Larochelle, membre auxiliaire, Apprentissage automatique, apprentissage biologique et titulaire de chaire en IA Canada-CIFAR, Stratégie pancanadienne en matière d’IA
2018
Résolution de mystères cosmiques : CHIME découvre un deuxième sursaut radio rapide répétitif
Le télescope CHIME, soutenu par le CIFAR et situé en Colombie-Britannique, continue de faire des découvertes, notamment en ce qui concerne le phénomène mystérieux des sursauts radio rapides qui peuvent nous en apprendre beaucoup sur ce qui se passe dans les galaxies lointaines. Lire la suite.
2019
Des membres du CIFAR et des précurseurs de l’IA remportent le prix A.M. Turing de l’ACM, le « prix Nobel d’informatique »
Les membres du CIFAR Yoshua Bengio, Geoffrey Hinton et Yann LeCun reçoivent conjointement le prestigieux prix A.M. Turing pour leur développement de l’apprentissage profond. Bengio, Hinton et LeCun se rencontrent au CIFAR en 2004 lorsque Hinton fonde ce qui est aujourd’hui le programme Apprentissage automatique, apprentissage biologique. Ils s’intéressent à une approche en intelligence artificielle basée sur les réseaux neuronaux qui s’inspirent un peu du fonctionnement du cerveau humain. Leur travail collaboratif conduit à de nombreuses percées, notamment une technique d’IA révolutionnaire appelée apprentissage profond qui fait désormais partie intégrante de la vision artificielle, de la reconnaissance vocale, du traitement du langage naturel et de la robotique.
Années 2020
REGARD VERS L’AVENIR
À l’aube de ses 40 ans, le CIFAR se veut encore plus audacieux et demande aux scientifiques : quel est l’avenir de l’être humain?
2020
Alan Bernstein, un phare pendant la pandémie de COVID-19
Chef de file reconnu dans le domaine de la recherche en santé et scientifique de renom, Alan Bernstein demande la création du Groupe de travail sur les vaccins dont le mandat est d’offrir des conseils scientifiques sur les vaccins à acheter pour le Canada, d’être un interlocuteur important sur divers sujets liés à la COVID-19, notamment la fabrication de vaccins au Canada, et de promouvoir l’équité en matière vaccinale dans les pays à revenu faible ou intermédiaire à l’échelle internationale. Il figure dans plus de 1 000 reportages à l’échelle nationale et internationale et témoigne devant le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes.
2020
La communauté donatrice et les membres du CIFAR se mobilisent pour lutter contre la COVID-19
Le CIFAR annonce la création du Fonds de lutte contre la COVID-19. Grâce au soutien de Manuvie, de la Fondation Max Bell et de plusieurs entités donatrices individuelles, le CIFAR prend des mesures immédiates pour réunir des spécialistes de renommée mondiale afin de collaborer à de nombreuses initiatives scientifiques liées à la COVID-19, qu’il s’agisse de subventions de recherche d’intervention rapide en matière de santé et de bien-être ou d’IA et de COVID-19, ou encore du groupe consultatif d’experts sur la société, la technologie et l’éthique en cas de pandémie (STEP).
Grâce au Fonds de lutte contre la COVID-19, les membres des programmes du CIFAR se sont rassemblés pour passer à l’action et orienter leurs travaux vers la lutte contre la pandémie et la compréhension de ses nombreuses conséquences éventuelles. Pour citer quelques exemples : des membres du CIFAR et des titulaires de chaire en IA Canada-CIFAR ont étudié l’impact de la COVID-19 sur le bonheur dans le monde, tandis que des membres du programme Microbiome humain ont examiné comment le virus a modifié notre microbiome. Pour en savoir plus sur les nombreuses recherches novatrices sur la COVID-19 réalisées par la communauté du CIFAR.
2020
Le CIFAR lance son premier plan d’action en matière d’équité, de diversité et d’inclusion
Le conseil d’administration du CIFAR adopte un plan d’action qui engage l’organisation à prendre des mesures délibérées pour créer un modèle d’excellence et de collaboration en recherche à l’échelle internationale, fondé sur des pratiques équitables, diverses et inclusives. Lire le plan.
2020
Soutenir la prospérité
La Fondation Max Bell devient la première entité donatrice à soutenir le nouveau programme Innovation, équité et avenir de la prospérité du CIFAR qui, à travers un prisme multidisciplinaire et transnational, examine les mécanismes du partage asymétrique des bénéfices de l’innovation, ses raisons et ses circonstances.
Appel à idées mondial du CIFAR
L’avenir de
l’être humain
2021
La question la plus importante de notre époque : le CIFAR lance le troisième Appel à idées mondial
L’avenir de l’être humain est le premier appel mondial thématique de l’histoire du CIFAR. Il met les scientifiques au défi de proposer des idées audacieuses qui explorent le croisement à long terme de l’être humain, de la science et de la technologie, des systèmes sociaux et culturels et de notre environnement. Le CIFAR reçoit 99 propositions provenant de plus d’une dizaine de pays du monde entier. Pour mieux comprendre pourquoi l’avenir de l’être humain est la question la plus importante de notre époque.
2022
Le CIFAR à 40 ans | Les 40 prochaines années
Alors que nous célébrons nos 40 ans d’impact, découvrez les travaux transformateurs que réalise notre communauté de recherche.
Restez à l’écoute — nous annoncerons en mars 2023 les nouveaux programmes du CIFAR issus de notre Appel à idées mondial.
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L’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR) est une organisation de recherche d’influence mondiale fièrement basée au Canada. Nous mobilisons les plus brillants personnes du monde, dans toutes les disciplines et à tous les stades de carrière, pour faire progresser les connaissances transformatrices et résoudre ensemble les plus grands problèmes de l’humanité. Nous recevons l’appui des gouvernements du Canada, de l’Alberta et du Québec, ainsi que de fondations, de particuliers, d’entreprises et d’organisations partenaires du Canada et du monde entier.