Frontières, groupes et appartenance

Toutes les sociétés établissent une distinction entre les membres et les nonmembres. Le programme Frontières, groupes et appartenance explore comment créer et habiliter des groupes sans renforcer des idées qui produisent divisions et hiérarchies pernicieuses. Le programme réunit de grands spécialistes des sciences sociales, ainsi que des théoriciens politiques et juridiques qui oeuvrent en collaboration pour mieux comprendre la politique de l’appartenance.
POINTS FORTS DE LA RECHERCHE ET DE L’IMPACT SOCIÉTAL
Les appels à la dignité humaine peuvent-ils motiver des attitudes plus altruistes envers les groupes vulnérables?
Le concept de dignité humaine — en vertu duquel tous les êtres humains ont une valeur intrinsèque, méritent le respect et ne doivent pas subir d’humiliation injustifiée — est enchâssé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et figure dans plus de 160 constitutions nationales. Ces dernières années, il est aussi devenu un terme de plus en plus courant en politique et dans le discours ordinaire. Le coresponsable du programme Will Kymlicka (Université Queen’s) et le membre Evan Lieberman (MIT) tentent de déterminer si le fait de rappeler aux citoyens la valeur fondamentale de la dignité humaine aura un poids politique suffisant pour influencer les attitudes et les comportements individuels, et élargir la portée des communautés politiques.
Comprendre la relation entre la COVID-19 et l’adhésion à un groupe
Les membres du programme explorent la tension entre l’humanitarisme et l’appartenance à
un groupe. Plusieurs membres travaillent à des projets liés à la pandémie; ils examinent, par
exemple, comment la COVID-19 a influencé les liens d’appartenance et comment les notions
préexistantes d’appartenance ont exacerbé — ou dans quelques cas, atténué — l’impact de
la COVID-19.
Explorer la perception publique des populations minoritaires
Will Kymlicka, coresponsable du programme (Université Queen’s), Keith Banting,
spécialiste-conseil (Université Queen’s), et Allison Harell, membre (Université du
Québec à Montréal), ont rédigé un article qui distingue trois bases à partir desquelles
conceptualiser l’inclusion dans les régimes de redistribution. Ils explorent en quoi ces
différentes dimensions permettent d’expliquer comment le public perçoit l’inclusion des
personnes immigrantes au sein de l’État-providence, pourquoi un éventail de minorités est
souvent perçu comme peu engagé envers la société en général, et comment cela influence
les perceptions sur le mérite de ces minorités à profiter de droits sociaux.
Mettre en évidence la nature d’exclusion du nationalisme
Prerna Singh (Université Brown), membre du programme, a publié un article dans
Nationalities Papers qui met en évidence les conséquences négatives des appels
nationalistes d’exclusion tant pour les sociétés que pour les individus. L’article souligne
la double nature du nationalisme en tant qu’idéologie qui peut conduire à de terribles
exclusions à l’égard de groupes extérieurs ciblés, mais qui peut aussi donner lieu à des
actions collectives positives et à un soutien psychologique.
Participer à l’élaboration des politiques à l’échelle internationale
Les membres du programme ont travaillé avec des rapporteurs spéciaux travaillant pour le
Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Deux de ces spécialistes ont participé à
une réunion du programme pour partager leurs points de vue sur des questions de droits de
la personne, de solidarité internationale et de minorité. Ces premiers contacts permettront
de définir les orientations futures de la nouvelle stratégie d’impact du programme.
Fondation
2019
Bienfaiteurs
BMO Groupe financier
Collaborations interdisciplinaires
Science politique
Droit
Psychologie
Sociologie
Économie
Histoire
Philosophie
Personne-ressource
Membres et spécialistes-conseils
Coresponsable de programme
Membres
Spécialistes-conseils
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