Par: Alison Rutka
23 Mai, 2023
Néanmoins, la nouvelle cohorte du programme des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli se concentre sur des initiatives de recherche avancées qui pourraient mener à un monde meilleur.
Cette année, 16 remarquables scientifiques en début de carrière se joindront au prestigieux programme des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli, une initiative ambitieuse qui offre deux ans de financement de recherche sans restriction à des scientifiques de talent, en vue de trouver réponse à des questions importantes et urgentes auxquelles la science et l’humanité sont confrontées.
Outre le financement de projets, le programme offre à ses membres quelque chose de très précieux : la possibilité de travailler aux côtés de scientifiques de renom, leaders dans leur domaine, dans le cadre d’une collaboration interdisciplinaire et mondiale.
« Ce programme se distingue par l’association du mentorat, du réseautage mondial, du perfectionnement des compétences professionnelles et du financement », déclare Stephen Toope, président et chef de la direction du CIFAR. « Le CIFAR estime que les collaborations de cette nature constituent des catalyseurs de découverte et ouvrent de nouvelles voies de réflexion entre les réseaux mondiaux et interdisciplinaires. Je tiens à remercier la Fondation Azrieli du soutien continu qu’elle accorde à ce programme transformateur. »
Le processus de recrutement de la dernière cohorte a suscité 245 candidatures admissibles provenant de 43 pays. Les 16 personnes sélectionnées se joindront à cinq programmes du CIFAR. Il s’agit des plus remarquables scientifiques en début de carrière à l’échelle mondiale basés dans des établissements au Canada, aux États-Unis, en Chine, en France, en Israël et aux Émirats arabes unis. Cette nouvelle cohorte présente aussi une richesse géographique liée aux pays d’origine des membres : Autriche, Hong Kong, Jamaïque, Royaume-Uni et Zambie.
« Nous sommes ravis d’accueillir un groupe diversifié et interdisciplinaire de scientifiques de talent au sein de la nouvelle cohorte des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli », déclare Rachel Parker, directrice principale de la Recherche au CIFAR. « Les travaux explorés par ce groupe exceptionnel remettent en question les normes et repoussent les limites. J’ai hâte de découvrir leurs trajectoires de recherche. »
Nous accepterons les candidatures pour la cohorte 2024-2026 du programme des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli en septembre 2023.
Élise Devoie étudie les changements climatiques dans les environnements de pergélisol. Son groupe de recherche se concentre sur les moyens responsables et productifs d’étudier les eaux souterraines (sous forme de liquide ou de glace) dans les régions froides.
Mang Lin, chimiste, s’intéresse beaucoup à la recherche interdisciplinaire. Il étudie la chimie physique des isotopes qui se trouve au cœur des sciences de la Terre, de l’atmosphère et des planètes, et met au point des méthodes analytiques pour mesurer les isotopes de divers échantillons naturels.
Vashan Wright étudie les relations entre la tectonique, les changements climatiques passés, les séismes et les dangers déclenchés par les séismes comme les glissements de terrain, les glissements sous-marins et les tsunamis.
Christof Brandtner étudie comment les innovations urbaines – de nouvelles pratiques destinées à aider les communautés locales à s’orienter vers la durabilité sociale, économique et environnementale – émergent, se diffusent et sont mises en œuvre.
Dans ses recherches, Khalil Ramadi applique l’ingénierie à la résolution de problèmes cliniques et à l’amélioration de la santé humaine.
Les recherches de Nicole Wu en science politique examinent comment le changement technologique et l’automatisation touchent les gens et leurs préférences.
Asiya Gusa et son groupe de recherche ont récemment découvert que le stress thermique augmente la résistance aux médicaments et le taux de mutation global d’un organisme pathogène fongique important.
On ignore encore comment ces organismes fongiques peuvent résider paisiblement dans l’intestin de la plupart des gens. Le laboratoire Ost a pour objectif de découvrir les forces immunitaires qui restreignent ces organismes fongiques à un état commensal afin de prévenir la maladie.
Qu’est-ce qui fait d’un micro-organisme un agent pathogène? Comment meurent les cellules fongiques? Comment les hôtes, comme les humains, les combattent-ils? Et comment pouvons-nous mettre à profit ces connaissances pour créer de nouveaux traitements antimicrobiens? Voilà les questions qu’examine le laboratoire Shlezinger.
Guidé par des théories sociales, psychologiques et économiques, je recours à des expériences de terrain et à des expériences naturelles pour étudier la nature et la malléabilité des relations entre groupes, que ce soit en matière de religion, de caste, de politique, de race ou de genre.
Dans ses recherches, Dalitso Ruwe s’intéresse aux questions suivantes : histoire intellectuelle de la philosophie africaine, théorie anticoloniale, histoire juridique africaine, études sur les hommes noirs et philosophies noires de l’éducation.
Les recherches de Hajar Yazdiha portent sur les mécanismes qui sous-tendent la politique d’inclusion et d’exclusion et déterminent les identités ethnoraciales, les relations intergroupes et la culture politique.
Dans ses recherches, Catherine Duclos vise à élucider les mécanismes fonctionnels de la conscience et à déterminer comment moduler les oscillations et les réseaux neuronaux pour améliorer les résultats en matière de santé.
Guillaume Dumas se penche sur l’exploration des interactions sociales et de la cognition chez l’être humain, les machines et les systèmes hybrides. Ses recherches interdisciplinaires intègrent des méthodes et des concepts issus de la biologie computationnelle, des neurosciences cognitives et de l’intelligence artificielle.
Chris Krupenye est professeur adjoint et directeur du groupe « Origines sociales et cognitives » de l’Université Johns Hopkins. Son équipe a recours à des outils de psychologie expérimentale pour vérifier les théories sur le mode de pensée des humains et des autres animaux, et sur les particularités de l’esprit humain.
Kanaka Rajan, neuroscientifique computationnelle, jette un pont entre la biologie et l’intelligence artificielle. Son laboratoire a recours à des modèles mathématiques et informatiques pour comprendre les mécanismes d’apprentissage et décisionnels du cerveau.
Le CIFAR est un organisme de bienfaisance enregistré qui reçoit le soutien des gouvernements du Canada, de l’Alberta et du Québec, ainsi que de fondations, de donateurs individuels, d’entreprises et de partenaires canadiens et internationaux.