Par: Alan Bernstein
17 Déc, 2018
Depuis que je suis devenu président, il y a six ans, nous avons entrepris de faire évoluer l’approche singulière qu’utilise le CIFAR pour faire avancer les connaissances. Nous avons cherché à conserver ce qui a fait le succès du CIFAR pendant ses 30 premières années tout en nous adaptant à l’évolution de la recherche, et aux nouveaux défis et aux possibilités scientifiques du 21e siècle.
Je crois que nous avons atteint notre objectif : nous avons conservé l’essence de l’approche du CIFAR tout en ajoutant de nouvelles activités et de nouveaux programmes, comme l’Appel à idées mondial et le programme des Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli. En fait, cette année a constitué un point d’inflexion dans l’histoire du CIFAR : elle a marqué notre avènement à titre de grande institution de recherche internationale.
Dans la dernière année, nous avons continué à œuvrer à l’appui de nos douze programmes de recherche interdisciplinaires. Nous avons lancé notre deuxième Appel à idées mondial et retenu douze finalistes parmi un bassin mondial de candidats issus d’un éventail de domaines, de la physique des hautes énergies à l’avenir des villes. La Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle, dotée d’un budget de 125 millions de dollars, évolue bien et offre son soutien aux trois instituts d’IA situés à Montréal (Mila), à Toronto (Vecteur) et à Edmonton (Amii). De plus, au moment d’écrire ces lignes, nous venons d’annoncer notre première cohorte de 29 titulaires d’une chaire en IA Canada-CIFAR. Dans le cadre de notre stratégie nationale en matière d’IA, nous avons lancé des concours mondiaux, en partenariat avec les principaux organismes subventionnaires au Royaume-Uni et en France, pour la tenue d’ateliers sur les défis éthiques, sociaux, économiques et philosophiques que pose cette puissante nouvelle technologie. En outre, Paul Romer (Université de New York), Boursier principal au sein du programme Croissance économique et politiques dans les années 1990, est devenu le 19e boursier associé au CIFAR à recevoir le prix Nobel.
Le CIFAR est de plus en plus reconnu au Canada et à l’échelle internationale pour sa contribution à l’avancement de la recherche scientifique. Des articles dans The Economist, Forbes, Les Échos et bien d’autres ont rendu hommage au CIFAR pour son rôle dans la concrétisation de changements scientifiques transformationnels. Au cours de la dernière année, nous avons travaillé avec d’importants partenaires internationaux, dont le département de l’Énergie des États-Unis, Facebook, UK Research and Innovation et le Centre national de la recherche scientifique (France). Nous avons eu l’occasion de rencontrer le premier ministre Justin Trudeau alors que nous lui présentions la première cohorte de titulaires d’une chaire en IA Canada-CIFAR.
Bref, le CIFAR est devenu un acteur important sur la scène mondiale, et il est de plus en reconnu pour sa vision singulière et son approche efficace dont l’objectif est de se pencher sur les questions les plus difficiles et importantes du monde. Nous vous remercions de nouveau de l’intérêt et du soutien que vous continuez à accorder au CIFAR. Sans cet appui, nous serions incapables de mener à bien nos objectifs importants.