Par: Abeer Khan
7 Mar, 2025
Le CIFAR a inauguré un espace patrimonial en partenariat avec le Fonds Gord Downie & Chanie Wenjack (DWF) dans le but de faciliter des conversations constructives sur la véritable histoire du Canada et notre parcours collectif vers la réconciliation.
L’espace patrimonial a été dévoilé lors d’une cérémonie tenue le 3 mars au bureau du CIFAR, à Toronto; y sont exposées des œuvres de Blake Angeconeb, un artiste anishinaabe originaire du territoire du Traité n° 3.
« L’espace patrimonial représente une partie de l’engagement du CIFAR à apprendre, à écouter et à agir concrètement en faveur de la réconciliation », déclare Stephen Toope, président et chef de la direction du CIFAR.
La cérémonie a été marquée par les discours de personnes estimées, dont Ogimaa-Kwe Claire Sault, cheffe de la Première Nation des Mississaugas de Credit, Angeconeb et Jennifer Moore Rattray, membre du conseil d’administration du CIFAR.
Sarah Midanik, présidente et cheffe de la direction de DWF, et Mike Downie, le frère de Gord, ont également pris la parole. Midanik a souligné l’importance de s’engager en faveur de la réconciliation au moyen d’initiatives comme le programme des espaces patrimoniaux.
« Il ne suffit pas de réfléchir à qui nous voulons être et à ce dont nous pouvons nous enorgueillir. Il s’agit de notre avenir. Lorsque nous portons notre regard vers la prochaine génération de jeunes au pays, nous ne pouvons tolérer le sectarisme, le racisme et les injustices sociales qui surgissent dès que nous baissons la garde. Nous devons rester forts. Nous devons maintenir notre détermination, et nous sommes très reconnaissants de la participation de tous les membres du CIFAR à ce parcours », a-t-elle déclaré lors de l’événement.
Inspirée par l’histoire de Chanie et l’appel de Gord à bâtir un Canada meilleur, l’organisation DWF vise à favoriser la compréhension culturelle et à ouvrir la voie vers la réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones.
« C’est un privilège de travailler aux côtés d’une organisation si profondément attachée à favoriser la compréhension et à établir des liens riches de sens entre les peuples autochtones et non autochtones », déclare Toope.
En choisissant de créer un espace patrimonial, le CIFAR s’engage à offrir un lieu où peuvent se tenir des conversations difficiles sur le passé et le présent de notre pays, afin de mieux en comprendre l’impact continu sur les peuples autochtones et apprendre comment aider à faire avancer la réconciliation.
« Le programme des espaces patrimoniaux nous rappelle que le dialogue et l’éducation sont essentiels, mais ils doivent s’accompagner d’engagements concrets », déclare Toope.
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