George Akerlof
La nomination
Membre
Institutions, organisations et croissance
À Propos
Au cours des dernières années, l’initiative de recherche la plus importante de George Akerlof, économiste, visait l’intégration d’un nouveau point de vue en économie qui incorpore à la pensée économique certains des concepts les plus importants en sociologie classique, y compris l’identité, les prescriptions (ou normes), les types d’idéaux et les catégories sociales (ou groupes de référence).
Ces mêmes concepts ont leur contrepartie en psychologie sociale où ils sont aussi validés par voie expérimentale. En ignorant ces concepts, les économistes ont négligé un vaste éventail d’options stratégiques importantes dont l’objectif est de changer la façon dont les gens se perçoivent. Cette variable de l’identité a un rôle important à jouer dans de nombreux sous-domaines de l’économie, entre autres l’économie de l’éducation, des sexes, de la distribution du revenu (y compris la place des minorités défavorisées), de la politique, de la toxicomanie, des syndicats, de la fertilité et de la politique. En 2001, Akerlof a été colauréat du prix Nobel de sciences économiques avec A. Michael Spence et Joseph E. Stiglitz, « pour leur analyse de l’asymétrie d’information dans les marchés financiers ».
Prix
- Président, American Economic Association
- Prix mondial d’économie, Institut Kiel
- Prix Nobel en sciences économiques (co-lauréat)
- Bourse Guggenheim
- Professeur Koshland d’économie, Université de la Californie à Berkeley
Publications Pertinentes
- Akerlof, G.A. et R.J. Shiller. Phishing for Phools: The Economics of Manipulation and Deception. Princeton University Press, 2015.
- Akerlof, G.A. et R. Kranton. Identity Economics: How Our Identities Shape Our Work, Wages and Well-Being. Princeton University Press, 2011.
- Akerlof, G.A. et R.J. Shiller. Animal Spirits: How Human Psychology Drives the Economy and Why It Matters for Global Capitalism. Princeton University Press, 2009.
- Akerlof, G. et R. Kranton. « Economics and Identity. » Q. J. Econ. 115 (août 2000): 715–53.