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Le secret de notre réussite

Par: Bob Holmes
17 Juin, 2016
17 juin 2016
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En 1845, Sir John Franklin s’est mis en route avec deux navires tout équipés à la recherche du passage du Nord-Ouest.

Trois ans plus tard, prisonniers des glaces de l’Extrême-Arctique canadien, et incapables de trouver comment se tenir au chaud ou se nourrir, les membres restants de l’expédition de Franklin sont morts de faim. Ils ont péri dans un environnement occupé confortablement par les Inuits depuis des générations – si confortablement, en fait, que les gens de la région appelaient une baie non loin de là Uqsuqtuuq (« où il y a de la graisse en abondance »).

Les hommes de Franklin étaient pour la plupart jeunes et en santé, soutenus par les plus récentes technologies européennes, et n’avaient aucun enfant ni personne âgée à charge. Néanmoins, au fil de leur épreuve qui a duré trois ans, ils n’ont pas réussi à apprendre comment survivre. Pourquoi?

Selon Joseph Henrich, il leur manquait quelque chose que possédaient les Inuits : tout un ensemble de mécanismes d’adaptation à la vie dans l’Arctique qui avaient connu une évolution culturelle au fil de milliers d’années. Les Inuits savaient chasser le phoque, trouver de l’eau douce, bâtir des igloos, se chauffer avec des lampes à l’huile de phoque et accomplir mille autres tâches spécialisées, bien trop complexes à maîtriser en une seule vie.

L’histoire de l’expédition de Franklin  illustre un fait important sur l’être humain et sa réussite en tant qu’espèce. Nous survivons et prospérons non pas grâce à notre adaptabilité et à notre intelligence individuelles — qui sont plutôt surévaluées —, mais plutôt grâce à une évolution culturelle cumulative qui constitue la clé pour comprendre comment l’évolution a façonné notre anatomie, notre physiologie et notre psychologie au cours des derniers millions d’années.

« L’immense capacité de notre espèce à s’adapter à divers environnements et à créer de vastes bagages de savoir-faire s’explique par notre aptitude singulière à apprendre des autres, et non pas par notre puissance cérébrale brute », soutient Henrich, boursier principal au sein du programme Institutions, organisations et croissance de l’ICRA et professeur au département de biologie de l’évolution humaine à l’Université Harvard et à l’Université de la Colombie-Britannique.

« Notre intelligence seule ne raconte pas tout et n’est pas l’élément le plus important de l’histoire », dit-il. Nous avons besoin du savoir culturel. » Henrich développe ces idées plus en profondeur dans un nouvel ouvrage, The Secret of Our Success, publié en 2015.

Sir John Franklin

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Le capitaine Sir John Franklin, à gauche, a péri avec 128 officiers et membres d’équipage après s’être fait prendre au piège par la glace au large de l’île King William.

Pas aussi futés que nous le croyons

Joseph Henrich aime souligner que de toutes les compétences mentales, l’apprentissage social est celle où excelle l’être humain comparativement aux autres espèces. Des chercheurs ont démontré récemment que les chimpanzés et les orangs-outangs sont presque aussi bons que des bambins humains dans de nombreuses sphères, notamment les épreuves de raisonnement spatial, l’utilisation d’outils, la compréhension de la causalité et l’estimation de quantités. Dans d’autres études, des chimpanzés se comparent favorablement – même avec des humains adultes – dans des épreuves de mémoire fonctionnelle et de vitesse de traitement de l’information, ainsi que sur le plan du raisonnement dans des jeux stratégiques simples. Mais quand il s’agit de regarder et d’imiter les autres – c’est-à-dire de l’apprentissage social –, les humains font mordre la poussière à leurs cousins simiens.

Évidemment, nous ne sommes pas la seule espèce à pratiquer l’apprentissage social. Les chimpanzés apprennent les uns des autres, tout comme le font quelques autres espèces, comme l’épaulard. Mais à un moment dans notre évolution, nos ancêtres sont devenus tellement bons à l’apprentissage social que les connaissances culturelles ont commencé à s’accumuler d’une génération à l’autre, et tout le processus a fait boule de neige.

Ce phénomène a changé la donne de l’évolution. Soudainement, la capacité d’acquérir cette masse croissante de connaissances culturelles est  devenue la compétence la plus importante de toutes. L’évolution favorisait toute adaptation qui améliorait l’apprentissage culturel – comme la tendance innée à imiter les autres. En retour, les connaissances culturelles se sont accumulées plus rapidement et ce type d’apprentissage est devenu encore plus précieux – un cycle d’autorenforcement.

Imiter les bonnes personnes est une méthode d’apprentissage efficace. Si vous souhaitez apprendre à chasser, faites équipe avec un chasseur aguerri. Si vous souhaitez apprendre à cuisiner, prêtez main-forte à un chef d’expérience. Des modèles qualifiés et accomplis dégagent une aura de « prestige » — une nouvelle forme de statut, presque réservé aux humains, fondé sur le savoir et les compétences, plutôt que sur la force physique brute. Les humains ont évolué de manière à imiter instinctivement des personnes prestigieuses (Voilà pourquoi les fabricants d’automobiles et les sociétés d’assurance versent des millions de dollars à de grands athlètes pour faire de la publicité pour leurs produits – nous avons tendance à copier ce qu’ils font, même à l’extérieur de leur domaine d’expertise.)

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Au fil de l’évolution culturelle, l’environnement de nos ancêtres s’est de plus en plus défini par des adaptations culturelles, comme le feu et les outils. En retour, cela a commencé à façonner les adaptations physiques de notre espèce. « Pendant des centaines de milliers d’années, il y a eu une sorte de duo, un genre de danse avec notre évolution génétique », explique Henrich. On peut comprendre ce que nous sommes seulement en comprenant les pressions que la culture a exercées sur nos gènes. »

Songez à notre anatomie. Nos mâchoires et nos dents, par exemple, sont beaucoup plus petites et faibles que celles des chimpanzés et des gorilles. Il est presque certain que c’est grâce à l’une de nos adaptations culturelles, la cuisson, qui a fait en sorte que les aliments se mâchent plus rapidement et facilement. Songez aussi à notre marche bipède efficace, à notre corps imberbe et à notre grande quantité de glandes sudoripares. On comprend au mieux ces caractéristiques en les voyant comme des mécanismes d’adaptation visant à poursuivre une proie jusqu’à l’épuisement dans des climats chauds, une technique qu’utilisent encore de nos jours certains chasseurs-cueilleurs. Mais cette stratégie de chasse ne fonctionne que si les chasseurs savent comment poursuivre les animaux individuels sur de longues distances et transporter ou trouver de l’eau en chemin – un cas évident où les adaptations culturelles influencent les caractéristiques physiques.

Tabous utiles

Avec le temps, les pratiques culturelles qui favorisent la survie des gens sont largement adoptées, même si leur raison d’être n’est peut-être pas évidente. À Fiji, par exemple, où Henrich a réalisé des travaux de terrain, des tabous empêchent les femmes enceintes et qui allaitent de manger certains types de poissons de récif. Les femmes ne savent pas pourquoi, c’est simplement tabou. Henrich et son épouse, Natalie, ont plus tard découvert que le tabou visait précisément une espèce de poisson qui présente le plus grand risque de transmettre la toxine ciguatera, qui peut être dommageable pour le foetus et le nourrisson.

Dans un même ordre d’idée, des cultures en Amazonie transforment la racine de manioc, un aliment de base, en ayant recours à un processus élaboré. Celle-ci est d’abord grattée, raclée, trempée et portée à ébullition. Ensuite, il faut la laisser reposer pendant deux jours avant de la consommer. Toutes ces étapes sont essentielles pour empêcher tout empoisonnement découlant de la concentration élevée de cyanure dans les racines non transformées. Toutefois, pour les gens de la région, il s’agit tout simplement d’une pratique courante ancestrale. Il y a eu peu d’empoisonnements au cyanure, car tout le monde respecte la pratique culturelle. En fait, affirme Henrich, la culture ellemême est plus futée que ses membres.

Il en va de même, évidemment, dans nos propres cultures et pratiques. À titre d’exemple, prenons notre grande préférence pour le mariage monogame. La plupart d’entre nous acceptent cette norme, mais ne peuvent l’expliquer, à part pour dire : « C’est comme ça. » Mais en fait, l’explication va plus loin. « À l’analyse de la monogamie normative, on se rend  compte que cette norme a une valeur fonctionnelle », poursuit Henrich. La monogamie favorise l’harmonie sociale en offrant un compagnon à la plupart des adultes des deux sexes et cela a peut-être contribué à la survie de notre ensemble de normes sociales au fil de nombreuses générations.

Tasmania

Représentation d’un insulaire tasmanien en 1879. Les Tasmaniens ont été coupés du continent et ont graduellement perdu des compétences acquises, comme la capacité de faire du feu et de confectionner des vêtements ajustés.

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Du génie à l’Amazonie

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De telles différences culturelles, qui ont évolué au fil du temps au sein de certaines cultures, ont mené Henrich à se tourner vers ce domaine d’étude. Il a d’abord fait une formation en génie aérospatial, mais son intérêt pour l’anthropologie l’a incité à retourner aux études supérieures et à faire du travail de terrain auprès de la tribu des Matsigenka, en Amazonie péruvienne. Il a alors été frappé de voir à quel point les Matsigenka étaient réticents à collaborer pour le bien commun à diverses tâches, comme la coupe d’herbes. Il a commencé à se demander si cela reflétait un ensemble différent de normes sociales acquises. Pour mettre cette idée à l’essai, il leur a demandé de jouer au jeu de l’ultimatum, un des outils favoris des économistes.

Dans ce jeu, un joueur reçoit une somme d’argent qu’il doit séparer avec un deuxième joueur. Si le deuxième joueur accepte la somme qu’on lui remet, ils peuvent tous deux garder leur part; si le deuxième joueur refuse, les deux joueurs n’ont rien. Sur le plan rationnel, le deuxième joueur devrait accepter n’importe quelle offre, car même un petit montant est mieux que rien. Mais les gens de sociétés occidentales refusent presque tous une somme qui ne s’approche pas d’un partage moitié moitié. Cela reflète notre idée sociétale d’équité. Par opposition, tous les Matsigenka ont accepté l’offre, même s’il s’agissait d’une toute petite somme. Ils avaient appris un ensemble différent de normes et n’étaient donc pas programmés, sur le plan culturel, à s’attendre à un partage équitable.

Ces résultats ont amené Henrich à réfléchir. En Amérique du Nord, il avait pris une année de congé pendant ses études supérieures pour faire des lectures en anthropologie, et aussi en économie, en sociologie, en psychologie et en biologie de l’évolution.

« Depuis le début, j’ai adopté une approche interdisciplinaire, car je voulais arriver à expliquer le processus décisionnel économique de ces gens au Pérou », se rappelle-t-il. Il a aussi mis à profit sa formation en génie aérospatial pour arriver à comprendre les mathématiques sophistiquées de l’évolution, de la génétique et de l’hérédité culturelle. Il a trouvé un riche filon à l’intersection de tous ces domaines et cela fait maintenant près de deux décennies qu’il développe ses idées, ayant souvent recours à des jeux économiques pour comparer les normes sociales entre les sociétés.

Les travaux de Henrich sont en parfaite adéquation avec le programme Institutions, organisations et croissance de l’ICRA qui vise à comprendre pourquoi certaines sociétés s’épanouissent plus que d’autres.

« Il nous faut des gens comme Joe dans notre domaine », dit Torsten Persson, directeur du programme et économiste à l’Université de Stockholm. Dans notre quête d’une meilleure compréhension des sociétés, une perspective pluridisciplinaire enrichit nos discussions. » En particulier, Persson souligne l’analyse comparative des jeux économiques entre sociétés différentes réalisée par Henrich : « Voilà un bon exemple de la façon dont des contextes différents produisent des comportements différents. Et cela souligne l’importance du contexte culturel. »

Le cerveau collectif

Essentiellement, Henrich estime qu’il vaut mieux avoir un comportement social que d’être futé : le plus gros de nos connaissances nous vient des autres, non pas du fait de comprendre les choses par nous-mêmes.

« Nous dépendons d’un cerveau collectif », dit-il. Plus une population est grande et en interrelation, plus de technologies elle peut produire. » L’isolement mène à la pauvreté culturelle et technologique, comme l’illustre dramatiquement le sort des Aborigènes de Tasmanie. Comme l’élévation du niveau de la mer les a isolés du continent, leurs connaissances sur les outils en os, les pointes de lance en pierre, la pêche, les vêtements ajustés et presque tout le reste ont graduellement disparu, et ils se sont retrouvés avec la trousse à outils la plus simple qui soit parmi les êtres humains modernes.

Si on remonte encore plus loin dans le temps peut-être est-ce l’isolement qui a mené à la disparition des Néandertaliens. D’après la taille de leur cerveau, ceux-ci étaient probablement un peu plus intelligents que nous, à tout le moins en ce qui concerne la puissance de traitement brute.

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Mais ils vivaient en Europe, à l’ère glaciaire, dans de petits groupes très dispersés. Henrich formule l’hypothèse qu’il leur manquait probablement la puissance cérébrale collective qui a permis à nos ancêtres africains plus grégaires de développer au fil de l’évolution un meilleur bagage culturel.

Les êtres humains modernes ont maintenu leurs liens, et leurs technologies et leurs gènes ont continué à évoluer de concert. Cela nous amène à l’ère actuelle où nous interagissons plus rapidement avec plus de gens et d’idées que ce qu’auraient pu imaginer nos ancêtres préhistoriques. Et c’est une bonne chose, car cela permet à notre cerveau collectif d’être exposé à une plus grande masse d’idées et de façons de faire. « Si on choisit le cerveau collectif », dit Henrich, l’infusion de nouvelles idées ouvre alors la voie à de grands avantages. »

En outre, selon lui, nous continuons probablement à changer. L’interaction entre la technologie et nos gènes se poursuivra, mais nous ne pouvons pas nécessairement prédire comment. La cuisson a facilité notre accès à l’énergie que renferment les aliments et a réduit la taille de notre estomac et de nos dents. Il est difficile de dire comment les percées sur le plan des technologies des communications agiront sur notre cerveau et notre corps, mais il semble probable que ces changements ne sont pas encore terminés.

« Les gènes et la culture évoluent ensemble », affirme Henrich. Depuis toujours, la culture détermine l’évolution. On devrait s’attendre à ce que cela se poursuive. »

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