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Matière à célébration

Par: Alan Bernstein
19 Mar, 2018
19 mars 2018
Alan Bernstein

La science a transformé le monde. Notre espérance de vie a doublé depuis la Confédération, la variole a été complètement éradiquée, la poliomyélite a presque disparu et nous jouissons maintenant de traitements efficaces contre de nombreuses maladies qui étaient jadis l’équivalent d’une condamnation à mort.

La science et les technologies qui en découlent nous ont ouvert le monde et transformé nos vies. Nous tenons pour acquise la capacité d’allumer la lumière et de chauffer nos maisons en un coup d’interrupteur, et de communiquer instantanément avec quiconque sur la planète. La science nous a permis de découvrir les merveilles de l’Univers et d’avoir un aperçu de sa naissance et des créatures étranges qui habitent le cosmos – trous noirs, pulsars, ondes gravitationnelles, sursauts radio rapides. Très bientôt, la science révélera comment la machine la plus compliquée de la planète – notre propre cerveau – fonctionne pour comprendre le monde qui nous entoure, entreposer et extraire des souvenirs, ressentir les émotions et donner un sens esthétique au monde.

Malgré ces progrès remarquables, les gens ressentent de plus en plus de méfiance et d’incompréhension envers la science et les scientifiques. Des attitudes anti-scientifiques, associées à la montée du populisme, gagnent en importance et de plus en plus de gens tournent le dos à la science pour se tourner plutôt vers des gens qui ont des « opinions » (plutôt que des faits probants) sur tout, des changements climatiques aux vaccins. Et tenter de convaincre les gouvernements du monde entier de la valeur et de l’importance d’investir en recherche fondamentale demeure un défi constant.

Voilà pourquoi le budget fédéral du Canada annoncé le mois dernier est un budget à célébrer. Le gouvernement du Canada a démontré qu’il voit la recherche comme un élément clé non seulement pour accroître la compréhension humaine, mais aussi pour atteindre les objectifs stratégiques dont il se fait le champion, y compris la création d’une économie et d’un système de santé plus novateurs et diversifiés, et garantir la place du Canada dans le monde.

Au cours des cinq prochaines années, le gouvernement canadien investira 925 millions de dollars en financement supplémentaire au profit de la recherche fondamentale par l’entremise des trois organismes subventionnaires du Canada. Ce financement contribue pour beaucoup à compenser une décennie de sous-investissement en recherche fondamentale. Le budget comprend aussi plus de 1,3 milliard de dollars sur cinq ans destinés à l’équipement et à l’infrastructure, un nouveau financement pour le CNRC et les laboratoires gouvernementaux, ainsi qu’un financement destiné aux femmes novatrices.

Ces augmentations historiques ne sont pas venues toutes seules. De nombreuses personnes et organisations ont travaillé de concert et se sont exprimées d’une même voix. À l’origine de ce nouveau financement se trouve l’Examen du soutien fédéral aux sciences, rédigé par le comité Naylor, et commandé par la ministre des Sciences du Canada, Kirsty Duncan. De nombreuses observations faites par la communauté de la recherche (incluant l’ICRA), des fondations, des citoyens canadiens, des organismes caritatifs et l’industrie ont éclairé cet examen.

Il revient au gouvernement d’offrir un soutien de calibre international à des chercheurs exceptionnels pour leur permettre d’aller au bout de leurs idées. Seul le secteur public peut financer la recherche fondamentale incertaine et de longue haleine, comme celle que soutient l’ICRA. Sans soutien public, nous n’aurions pas pu faire ce que nous avons fait avec tant de succès depuis 35 ans : repérer les plus grands chercheurs du monde et leur donner la liberté et le temps nécessaires pour se pencher sur des idées d’avant-garde. Et seul le secteur privé peut exploiter des idées qui émanent de la recherche fondamentale et les transformer en de nouveaux produits et entreprises. Le succès du Canada en matière d’IA à l’échelle mondiale est l’exemple parfait du rôle complémentaire des secteurs public et privé. L’apprentissage profond, la forme d’IA la plus puissante de nos jours, a été mis au point sous les auspices de l’ICRA à un moment où aucune entreprise n’aurait investi dans ces recherches. Aujourd’hui, selon McKinsey & Co., ces recherches ont libéré des centaines de milliards de dollars en financement privé de par le monde.

Comme John Hepburn et moi-même en avons fait état dans un éditorial pour le Centre d’études sur la politique scientifique canadienne, les gouvernements appuient la recherche fondamentale, car ils comprennent que celle-ci est essentielle pour favoriser l’innovation, améliorer notre système de soins de santé, garantir un nombre suffisant de personnes dotées de compétences scientifiques, techniques et essentielles, créer de nouveaux emplois et comprendre le monde complexe qui nous entoure. En tant que communauté de recherche, il nous incombe de remercier le gouvernement Trudeau de reconnaître le rôle central que joue la recherche dans une économie du savoir mondiale. Et c’est seulement en octroyant un financement aux personnes les plus talentueuses que le Canada et le monde pourront jouir des fruits de ces investissements historiques.

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