Par: Alan Bernstein
3 Mai, 2019
Un membre du CIFAR a un jour décrit le CIFAR comme « un terrain de jeu pour l’esprit ».
Cette phrase m’est revenue en tête récemment, alors que le lancement officiel de notre plus récent portefeuille de programmes de recherche arrive à grands pas et que nous contemplons de nouveaux partenariats emballants. Il serait ardu de dresser la liste des nombreuses façons par lesquelles le CIFAR facilite la recherche et fait avancer les connaissances, mais il y a un aspect de notre modèle qui est d’un attrait universel : la liberté intellectuelle qui accompagne la recherche sans contraintes. Au CIFAR, nous offrons aux chercheurs le temps et l’espace nécessaires pour explorer et mettre à l’essai leurs meilleures idées et en discuter, créant ainsi un terrain de jeu intellectuel vraiment digne de ce nom. Et comme tout bon terrain de jeux (pour poursuivre la métaphore), nous encourageons la prise de risque et le recul des frontières.
Le 22 mai, la communauté du CIFAR se réunira à Toronto pour célébrer le succès de notre deuxième Appel à idées mondial et notre nouveau portefeuille de treize programmes de recherche. Il s’agit sans contredit d’un jalon qu’il faut célébrer. Le processus de l’Appel à idées mondial a mené à un renouvellement majeur de nos programmes de recherche qui guideront l’orientation du CIFAR pour les cinq prochaines années et au-delà.
Nous vous invitons à vous joindre à nous pour accueillir les directeurs et codirecteurs de nos programmes — nouveaux, renouvelés et existants —, ainsi qu’une large représentation de bienfaiteurs et de parties prenantes. Jay Ingram, communicateur et rédacteur scientifique de longue date, animera la soirée.
Nous avons notamment invité trois membres du CIFAR pour parler de leurs propres recherches et de leur programme du CIFAR. Les voici : Irene Bloemraad, sociologue-politologue à l’Université de la Californie à Berkeley et codirectrice de notre nouveau programme Limites, groupes et appartenance; David Poulin, physicien à l’Université de Sherbrooke et codirecteur de notre programme Informatique quantique; et Barbara Sherwood Lollar, géochimiste à l’Université de Toronto et codirectrice du programme Terre 4D : Science et exploration du sous-sol.
De tels chercheurs exceptionnels, et les programmes de recherche auxquels ils contribuent, sont au cœur de la singularité du CIFAR. Le CIFAR s’engage à leur offrir un soutien à long terme à l’appui de leurs progrès en mettant en œuvre une structure autour des réunions de programmes et en octroyant des fonds catalyseurs pour accélérer les percées dans des domaines de recherche emballants. Cet environnement favorise une étroite collaboration et un climat de confiance entre nos chercheurs.
Dans le présent numéro, nous soulignons les treize programmes qui se pencheront sur nombre des questions les plus stimulantes et les plus complexes auxquelles le monde est confronté. Réparties entre quatre thèmes – Vie et santé, Information et matière, Terre et espace, et Individus et société –, elles ont été choisies pour explorer un vaste éventail de préoccupations actuelles.
Dans le présent bulletin, vous pourrez aussi lire sur le prochain atelier Génération IA qui explorera comment exploiter l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer l’inclusion numérique au profit des enfants. L’atelier fait partie du programme IA et société du CIFAR qui réunit des équipes de recherche interdisciplinaires pour explorer les dimensions sociales et éthiques fondamentales de l’IA.
Dans un même ordre d’idées, nous avons annoncé ce mois-ci un deuxième volet d’ateliers sur l’IA et la société, organisés en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France et UK Research and Innovation (UKRI). Nous nous réjouissons d’œuvrer en partenariat avec la France et le Royaume-Uni pour explorer les répercussions sociétales de l’IA.
Dans le cadre de toutes nos activités de recherche, de mobilisation du savoir et autres types d’activités, le CIFAR profite incroyablement de la sagesse et de l’expertise de certains des plus grands chefs de file de la recherche au monde. Nous continuons à envisager l’avenir avec optimisme et une vision audacieuse. Nos chercheurs témoignent de ce qui est possible quand les grands cerveaux de la planète se rassemblent, dans la durée, pour se pencher sur les questions les plus importantes auxquelles la science et l’humanité sont confrontées.