Par: Jon Farrow
6 Mai, 2019
La géochimiste de l’Université de Toronto est la lauréate de la Médaille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie du Canada de 2019
Ce prix du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) est « décerné annuellement à un chercheur dont les travaux menés au Canada ont grandement fait progresser le domaine des sciences naturelles ou du génie et se caractérisent par leur excellence et leur influence soutenues ».
Barbara Sherwood Lollar est largement reconnue comme une chercheuse et une chef de file canadienne exceptionnelle. Ses découvertes sur la nature de l’eau et de la vie dans les profondeurs de la Terre ont radicalement changé notre compréhension de la planète. Ces nouvelles connaissances sont maintenant exploitées sur Terre pour surveiller la contamination de l’eau et contribuent à la formulation de stratégies pour la recherche de la vie ailleurs dans l’Univers.
« C’est incroyablement emballant de voir que la Médaille Herzberg du CRSNG reconnaît les recherches sur l’eau souterraine, le cycle de l’eau et les processus du sous-sol », déclare Sherwood Lollar. « Un tel prix couronne toujours le travail de nombreuses personnes. Cet hommage tourne les projecteurs vers les équipes vastes et diversifiées d’étudiants, de stagiaires postdoctoraux et de collaborateurs avec lesquels j’ai eu l’honneur de travailler pendant tant d’années. »
« Ce prix célèbre le type de recherche interdisciplinaire et transformatrice que le CIFAR incarne et catalyse », ajoute-t-elle. « Nous nous réjouissons tous des formidables possibilités qu’offrira le programme Terre 4D – Science et exploration du sous-sol pour élever ces recherches scientifiques à un tout autre niveau. »
Parmi sa communauté de boursiers, le CIFAR compte onze récipiendaires d’une Médaille d’or Herzberg. Notons, entre autres, Lewis Kay, médaillé de 2018, et Victoria Kaspi, médaillée de 2016, et première femme à recevoir le prix.
Selon le CRSNG, le récipiendaire recevra une subvention d’au plus un million de dollars qu’« il pourra affecter à sa propre recherche universitaire ou encore destiner à des fins similaires, comme la création de bourses ou l’établissement de chaires portant son nom dans des universités canadiennes. »