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Percées

Comment le Canada vient en aide à la prochaine génération de leaders féminins en IA

Par: Krista Davidson
31 Mai, 2019
31 mai 2019
AI4Good

Un nouveau partenariat entre le CIFAR et la Fondation OSMO s’intéresse à la diversité en misant sur la prochaine génération de leaders féminins.

Le Laboratoire d’été AI For Good, une initiative qui offre aux étudiantes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) des possibilités de formation et de réseautage en IA, a démarré sa troisième édition à Montréal. Faisant partie de la Stratégie pancanadienne en matière d’IA dirigée par le CIFAR, ce laboratoire étendra son offre de formation aux femmes d’autres régions du Canada au cours des trois prochaines années.

Le Laboratoire d’été AI For Good est une création de deux amies et collègues de longue date, Angelique Mannella (AM Consulting) et Doina Precup (Chaire en IA Canada-CIFAR, Mila, Université McGill, DeepMind Montréal). Les deux femmes ont constaté qu’il y avait un écart entre les sexes dans les programmes de formation sur l’IA et l’apprentissage automatique. En 2017, elles lançaient leur Laboratoire d’été AI For Good.

Manque de diversité en STIM et en IA

Selon le Rapport mondial 2019 sur les talents en IA, seulement 14 % des chercheurs en IA au Canada sont des femmes. Ce n’est pas une surprise pour Precup et Mannella. « Je voulais favoriser la participation des groupes sous-représentés en IA et en apprentissage automatique, et le point de départ évident, c’étaient les femmes », précise Doina Precup.

« L’idée, c’était de concevoir un laboratoire qui inciterait les femmes à résoudre des problèmes courants dans la société d’aujourd’hui ; des problèmes dont la résolution permettrait d’améliorer les choses dans le monde tout en encourageant l’utilisation de l’IA à bon escient. »

« Le modèle d’un laboratoire m’a inspirée, car il offrait des possibilités qui n’existaient pas pour les femmes souhaitant poursuivre leur carrière en recherche ou dans l’industrie dans un domaine dominé par les hommes, explique Angelique Mannella. Nous avons mis au point le concept du laboratoire afin d’aider les femmes à transformer leur passion pour la technologie et le changement social en carrière. »

« Le nom IA For Good (IA pour le bien commun) signifie des choses différentes selon les personnes, souligne Doina Precup. Pour moi, cela veut dire de me servir de mon travail pour faire du monde un endroit meilleur. »

Doina Precup, qui a grandi en Roumanie communiste, vient d’une famille profondément investie en informatique, en ingénierie et en mathématiques. « Il n’y avait pas d’écart entre les sexes pour moi, explique-t-elle. Très tôt, j’ai développé une grande passion pour l’IA et l’apprentissage par renforcement. »

Ayant quitté les États-Unis pour le Canada en 2000 afin d’enseigner à l’École d’informatique de l’Université McGill, Doina Precup est l’une des titulaires des 46 chaires en IA Canada-CIFAR créées dans le cadre de la Stratégie pancanadienne en matière d’IA du CIFAR. En 2017, le gouvernement du Canada a chargé le CIFAR d’élaborer et de diriger la première stratégie nationale au monde sur l’IA en lui octroyant 125 millions de dollars. Le CIFAR vise notamment à accroître le nombre d’éminents chercheurs et de diplômés qualifiés au Canada et à former la prochaine génération de leaders en IA.

« L’IA est une technologie puissante qui va changer la façon de vivre et de travailler de notre société. Il est donc important que tout le monde soit représenté. Tout le monde devrait avoir voix au chapitre quand on parle des algorithmes et de la façon de les utiliser. »

Le laboratoire, qui se déroule sur une période de 7 semaines du 8 mai au 21 juin 2019, réunit 30 femmes de partout au Canada et leur propose un ensemble de conférences, d’ateliers et de projets qui abordent des problèmes bien réels.

Cette année, l’équipe d’OSMO a reçu près de 200 candidatures exceptionnelles d’un peu partout au Canada.

« Ce sont des femmes intelligentes, motivées et talentueuses qui veulent faire partie de l’écosystème de l’IA. Elles sont passionnées par l’IA et par le progrès social, et c’est un formidable atout pour le Canada et le monde entier », explique Angelique Mannella.

Sur le plan de la culture et des valeurs canadiennes, le fait de favoriser la diversité des talents contribuera à coup sûr à l’amélioration de la technologie et aura des retombées positives pour les Canadiens. Les femmes en IA sont une ressource inestimable pour le Canada. »

Par le passé, certains projets du laboratoire ont fait appel à l’apprentissage automatique pour détecter des maladies dans les images d’IRM et à l’apprentissage par renforcement pour améliorer la distribution de l’énergie et la sécurité des cyclistes en ville.

Un outil pour détecter les préjugés sexistes

Carolyne Pelletier, participante au laboratoire en 2018 et diplômée de l’Université de Montréal, est l’une des cofondatrices de Biasly, un outil fondé sur l’apprentissage automatique qui utilise le traitement des langues naturelles pour détecter les préjugés sexistes dans un texte.

Les préjugés sont des suppositions injustes sur des personnes qui contribuent à nuire à l’équité des sexes et à l’inclusion sociale.

« En général, avec l’apprentissage automatique, vous construisez un modèle basé sur un ensemble de données. Comme nous n’avons pas pu trouver d’ensemble de données pour entraîner nos modèles, nous en avons construit un à partir de zéro pour créer l’outil, ce qui est vraiment nouveau et différent. »

« Certains de nos préjugés sont si profondément enracinés en nous que nous ne nous apercevons pas toujours que nous n’utilisons pas un langage inclusif. Un tel outil permet de repérer des préjugés avant de publier un texte en ligne et, espérons-le, d’accroître la sensibilisation des individus et des entreprises envers l’inclusion. L’outil comporte clairement un volet éducatif », ajoute Carolyne Pelletier.

Mahsa Khosravi est l’une des femmes talentueuses inscrites au programme cet été. Cette femme d’origine iranienne s’est intéressée à l’application de l’apprentissage automatique aux signaux médicaux. Elle vient de terminer sa maîtrise en génie électrique et informatique à l’Université Western.

« Pour moi, le laboratoire est une étape importante de ma carrière, dit-elle. J’adore l’idée d’élaborer des algorithmes d’apprentissage automatique et de les appliquer au domaine de la santé, en particulier en sciences neurologiques et en chirurgie cérébrale. »

Un réseau de soutien

Pour Doina Precup et Angelique Mannella, le laboratoire est la pierre angulaire de carrières en IA à la fois longues, brillantes et diversifiées pour les femmes.

« Après le laboratoire de cette année, nous pourrons collaborer avec près d’une centaine d’anciennes participantes et les encourager à utiliser leurs connaissances et leurs réseaux pour bâtir leur carrière et servir de mentors aux prochaines générations de femmes », souligne Angelique Mannella.

« J’aimerais qu’elles sentent que l’intelligence artificielle est une discipline très créative qui offre beaucoup de potentiel ; il y a beaucoup de travail à faire, autant pour développer des algorithmes que pour voir à leur application, précise Doina Precup. Je souhaite qu’elles partent avec un solide groupe d’amies, de mentors et de collaboratrices qui feront partie de leur réseau au cours des 30 à 40 prochaines années. »

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