Par: Elissa Strome
21 Avr, 2021
Un an après le début de la pandémie de COVID-19, il est difficile d’imaginer un avenir sans crise sanitaire et économique mondiale. Toutefois, les mesures d’urgence liées à la pandémie prendront fin un jour et, à ce moment-là, la crise climatique, l’insuffisance d’énergie renouvelable et la pression exercée sur des éléments aussi précieux que la faune et les écosystèmes seront encore plus graves. Sur ces questions, l’IA est très prometteuse pour l’avenir, même au-delà de nos frontières canadiennes. Il nous incombe, en tant qu’humains sur cette planète, de mettre à profit nos compétences et nos connaissances pour la protéger autant que possible.
Le Canada, avec ses pôles de talents et de recherche en IA, est prêt à avoir un effet transformateur dans les domaines de l’énergie et de l’environnement.
Les technologies de l’IA sont utilisées, entre autres choses, pour optimiser les réseaux électriques intelligents et trouver de nouveaux matériaux dans le domaine de l’énergie renouvelable. Alán Aspuru-Guzik, titulaire d’une chaire en IA Canada-CIFAR à l’Institut Vecteur, mène des recherches qui accéléreront la découverte de matériaux propres.
Le Canada, avec ses pôles de talents et de recherche en IA, est prêt à avoir un effet transformateur dans les domaines de l’énergie et de l’environnement.
Graham Taylor, titulaire d’une chaire en IA Canada-CIFAR à l’Institut Vecteur, utilise la vision par ordinateur pour aider les chercheurs à identifier rapidement des milliers de classes d’organismes afin de nous aider à mieux comprendre la perte de biodiversité et à mettre en œuvre des mesures de conservation et de protection des écosystèmes.
Dans la lutte contre le changement climatique, l’IA est utilisée pour aider les grands émetteurs à réduire leurs émissions de carbone en optimisant les chaînes d’approvisionnement et la logistique dans un souci d’efficacité.
Dans le cadre de la mission de Mila, qui met l’accent sur l’IA pour l’humanité, le changement climatique est une priorité absolue. David Rolnick, titulaire d’une chaire en IA Canada-CIFAR à Mila, utilise l’IA dans la lutte contre le changement climatique. Il est le cofondateur et le président de Climate Change AI, une organisation qui s’appuie sur l’apprentissage automatique pour mettre au point de nouvelles solutions à la crise climatique.
Il existe de nombreux autres domaines dans lesquels l’IA peut avoir une incidence positive sur l’environnement, qu’il s’agisse de l’agriculture de précision à la gestion des ressources naturelles en passant par l’optimisation du transport. Le Canada, fort du soutien de la Stratégie pancanadienne en matière d’IA et de la multitude de talents en IA qui y ont élu domicile, continuera d’alimenter l’innovation dans les secteurs de l’énergie, de l’environnement et bien au-delà.
Elissa Strome
Directrice exécutive, Stratégie pancanadienne en matière d’IA
CIFAR