Par: CIFAR
14 Fév, 2022
Koerner est membre du Morris J. Wosk Centre for Dialogue de l’Université Simon Fraser, donatrice et vice-présidente du conseil d’administration du CIFAR. Par ses recherches, ses expériences professionnelles et bénévoles, et sa philanthropie, elle se consacre à la création de moyens de subsistance significatifs et de sociétés justes dans une économie mondialisée.
Vous êtes la deuxième génération de Koerner à soutenir le CIFAR, et pourtant vous et vos parents avez appris l’existence du CIFAR et rejoint notre communauté de donateurs séparément. Qu’est-ce qui vous a attiré, vous et vos parents, au CIFAR?
J’ai grandi dans une famille qui accorde une grande importance à l’éducation formelle. Mes parents étaient immigrants, de sorte que l’on attendait de mes sœurs et de moi que nous donnions en retour. Ma famille me rappelait souvent : « Le Canada nous a accueillis. Nous lui devons tout ».
Mes parents ont déménagé à Toronto dans les années 1950, dans la période d’après-guerre de croissance industrielle et d’investissements publics progressifs.
Je crois que le CIFAR est né à la suite de cette vague de développement économique, intellectuel et institutionnel du Canada. Mes deux parents valorisent la recherche universitaire et en témoignent par leur philanthropie.
Qu’est-ce qui vous a poussé à suivre l’exemple de vos parents et à faire un don au CIFAR?
L’ancienne présidente de l’Université de la Colombie-Britannique et membre du conseil d’administration du CIFAR, Martha Piper, m’a proposé de me joindre au conseil, et je lui en suis reconnaissante. L’approche du CIFAR m’a inspirée, car elle était très proche de ma vision de ce que la recherche pourrait et devrait être.
Je m’intéresse depuis longtemps au monde universitaire. Lorsque j’ai terminé ma maîtrise, je voulais passer directement au doctorat, mais mon directeur de recherche m’a suggéré de partir à la découverte du monde et d’en faire l’expérience d’abord. Je suis heureuse de l’avoir fait. Lorsque je suis finalement retournée aux études — en même temps que mes quatre enfants — je me suis rendu compte des nombreuses grandes questions que je me posais, de la difficulté de les résoudre et de l’importance de perspectives différentes pour non seulement trouver réponse à mes questions, mais aussi les préciser.
Le CIFAR encourage une réflexion d’ensemble interdisciplinaire et l’application des connaissances acquises de manière pratique afin de changer le monde. Les possibilités sont infinies.
Le mentorat est au cœur du modèle du CIFAR. En quoi cela correspond-il à votre expérience?
Au CIFAR, des chercheurs de domaines différents se réunissent et apportent une réflexion dynamique et des approches divergentes à un même problème. En somme, ils offrent — et reçoivent — de nouvelles perspectives et de nouveaux « livres » à ajouter à leurs collections. Le CIFAR est sans pareil.
Par ailleurs, les mentors, en particulier les mentors interdisciplinaires, peuvent se révéler incroyablement puissants. Ils vous incitent à penser différemment, soutiennent votre croissance et vous permettent d’exceller dans des domaines particuliers.
En tant qu’administratrice et maintenant en tant que vice-présidente du conseil d’administration, vous militez en faveur du travail du CIFAR sur la scène mondiale. Pourquoi est-ce important pour vous et pour la prochaine génération de donateurs?
La transition vers un appel ouvert, un « appel à idées mondial » — où l’on demande aux gens ce qui devrait faire l’objet d’études — a revêtu une grande importance pour moi en tant qu’administratrice du CIFAR. Nous venons de clore notre troisième appel à idées mondial, et je suis ravie de voir une diversité de thèmes et de candidats.
En plus de la dimension scientifique du CIFAR, il y a tout un autre aspect qui consiste vraiment à se mobiliser en tant qu’êtres humains autour de questions audacieuses et pertinentes. Voilà pourquoi je m’intéresse au CIFAR, que je siège au conseil d’administration, que je fais des dons et que j’ai de l’espoir pour l’avenir — c’est seulement par la collaboration que nous pourrons changer le monde pour le bien de l’humanité et de cette planète que nous partageons.