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La primauté du droit comme remède à l’anxiété de notre époque : entretien avec Stephen Toope, président du CIFAR

Par: Liz Do
20 Nov, 2023
20 novembre 2023
Book cover design of A Rule of Law for Our New Age of Anxiety

Stephen Toope, président et chef de la direction du CIFAR, parle de son nouveau livre A Rule of Law for Our New Age of Anxiety, du CIFAR et de bien d’autres choses. 

Quand Stephen Toope, président et chef de la direction du CIFAR, a commencé à écrire son nouveau livre, le monde était aux prises avec la COVID-19. Si la crise a suscité une collaboration mondiale sans précédent pour trouver un vaccin, elle a aussi mis en lumière la panique collective mondiale et un sentiment d’incertitude.

Le nouveau livre de Toope, A Rule of Law for Our New Age of Anxiety, se penche sur le sujet et soutient qu’une foi renouvelée dans la primauté du droit – un principe de gouvernance selon lequel toutes les personnes et institutions sont assujetties aux lois, de manière égale – pourrait aider à affronter les périodes troubles d’aujourd’hui et de demain.

Dans cet entretien, Toope parle avec le CIFAR de son nouveau livre, de la manière dont ses idées rejoignent le travail du CIFAR, et des chances, à son avis, que notre monde puisse surmonter cette nouvelle période d’anxiété.

CIFAR : Votre livre utilise le poème « The Age of Anxiety » de W.H. Auden comme leitmotiv, et vous avez commencé à y travailler pendant la pandémie. Expliquez-nous pourquoi ce poème a résonné en vous à cette période et comment il est devenu le thème de votre livre.

Toope : J’aime la poésie de W.H. Auden depuis l’école secondaire. Au milieu de la pandémie, j’ai senti combien nous vivions à une époque où les gens étaient de plus en plus inquiets au sujet d’une panoplie de questions. Je me suis donc dit : je vais me replonger dans ce poème et le lire avec soin pour voir s’il est possible d’en extraire des éléments qui pourraient nous aider à guider notre réflexion sur l’époque actuelle.

Ce faisant, j’ai été surpris de constater à quel point les propos tenus par Auden en 1947 semblaient toujours d’actualité. J’ai aussi été surpris de voir qu’il s’agissait d’un poème écrit à la fin d’une guerre, mais qui n’était pourtant pas rempli d’optimisme. Il s’agit d’un poème qui tente de saisir ce qu’Auden percevait comme une sorte de virage dans le mode de fonctionnement du monde. Ce virage suscitait beaucoup de nervosité. Avec le recul, nous savons que les années 1950 ont été marquées par une relative stabilité. Mais apparemment, cela n’était pas ce que les gens ressentaient à la fin de la guerre. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’idées intéressantes, que j’ai essayé de faire ressortir; j’utilise donc, tout au long du livre, des parties du poème comme épigrammes.

CIFAR : Vous avancez qu’une foi renouvelée dans la primauté du droit peut répondre aux inquiétudes et aux troubles de notre époque. Quelle est la genèse de cet argument? S’agit-il d’une philosophie de longue date?

Toope : E. P. Thompson, historien anglais de renom, n’était pas particulièrement optimiste quant à l’évolution du monde au XXe siècle. Mais il a toujours soutenu que la primauté du droit constituait peut-être l’une des plus grandes créations humaines des cent dernières années – et j’ai en fait toujours partagé cette opinion.

Il ne s’agit pas de croire que « le droit résout les problèmes de tout le monde ». En fait, un des thèmes principaux du livre est que la primauté du droit doit être associée à des aspirations relativement modestes. Mais je crois qu’en y réfléchissant bien, la primauté du droit peut nous aider à nous affranchir de certaines de nos angoisses contemporaines. Elle crée un cadre plus stable pour la société, tout en permettant des changements évolutifs.

CIFAR : La pratique de la primauté du droit implique une approche pragmatique. Mais à quoi cela ressemble-t-il – comment l’appliquons-nous au quotidien et en tant que société? Comment l’appliquer en tant qu’organisation?

Toope : Les individus ne peuvent pas vraiment mettre en pratique les détails de la primauté du droit dans la vie de tous les jours, car cela donnerait à chaque interaction une forme juridique. Je ne crois pas du tout que c’est ainsi que fonctionne le monde. Mais si l’on pense aux organisations institutionnelles, à la conception institutionnelle – et cela vaut pour les gouvernements, mais aussi pour des organisations comme le CIFAR ou des sociétés commerciales – c’est avant tout une question de procédure. Le processus nous aide à réfléchir à ce qui contribuerait à la création d’une organisation saine.

Par conséquent, lorsque nous créons des organisations, nous devrions réfléchir à certains des principes juridiques intégrés dans la primauté du droit. Je pense que cela peut nous aider à concevoir des institutions solides, ouvertes, transparentes, susceptibles de produire de meilleures décisions et, dès lors, sur le plan individuel, d’accroître la confiance des gens dans les institutions dont ils sont membres.

CIFAR : En qualité de président et chef de la direction du CIFAR, vous dirigez une organisation qui s’efforce de relever certains des défis les plus importants et les plus incertains de notre époque. Quel rôle envisagez-vous pour le CIFAR et la recherche dans cet âge de l’anxiété, et comment cela s’inscrit-il dans les idées avancées dans votre livre?

Toope : Nous réfléchissons actuellement à une nouvelle stratégie pour le CIFAR, et l’une des choses auxquelles nous devons penser est la suivante : quelles sont les capacités organisationnelles dont nous disposons pour mettre en œuvre cette stratégie? Si vous pensez à certains processus liés à la primauté du droit, il s’agit par exemple de la transparence, des principes d’équité et des règles qui ne sont pas rétroactives.

En matière de recherche, j’explique dans mon livre que l’une de nos sources actuelles d’anxiété est la combinaison de nouvelles technologies très créatives, comme l’intelligence artificielle (IA), et de puissantes plateformes de réseaux sous le contrôle de grandes entreprises. Dans le discours public, nous avons constaté récemment une grande nervosité quant à ce que l’IA signifie pour l’avenir, et quant à ce que l’IA contrôlée par les entreprises signifie pour l’avenir.

Même si je ne savais pas tout à fait que c’est ce qui allait se produire lorsque j’ai écrit ce livre il y a un an et demi, je pense que pour le CIFAR – et en fait pour la Stratégie pancanadienne en matière d’IA, et pour le pays dans son ensemble – nous devons réfléchir à ces questions et déterminer comment le droit peut aider à définir des cadres efficaces qui empêchent nos plus grandes anxiétés et nos plus grandes craintes de se concrétiser.

CIFAR : Qu’espérez-vous transmettre aux personnes qui liront ce livre?

Toope : Même si le monde semble vraiment inquiétant avec les changements climatiques, le nationalisme populiste, les attaques contre les groupes minoritaires dans de nombreuses régions du monde, la guerre en Ukraine et maintenant, à nouveau, au Moyen-Orient, nous disposons des ressources nécessaires pour faire face aux problèmes contemporains. Ce que j’ai tenté d’accomplir dans ce livre, c’est de dire : voici où nous devons veiller au respect des processus juridiques. Si nous agissons ainsi et que nous nous battons pour que cela se produise, nous pourrons trouver le moyen de sortir du malaise actuel.

 Le livre est en vente chez Cambridge University Press et sur Amazon.

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