La qualité de nos relations avec les autres — à la fois dans l’amitié et la concurrence — a un effet considérable sur notre santé. Mais comment la vie sociale s’intériorise-t-elle et entraîne-t-elle des changements concrets dans les gènes et le système immunitaire? Comment pouvons-nous être certains que les relations sociales sont importantes pour la santé, alors que tant d’aspects de l’environnement humain moderne ont changé si rapidement?
Jenny Tung, boursière du CIFAR au sein du programme Développement du cerveau et de l’enfant et professeure agrégée d’anthropologie et de biologie évolutives à l’Université Duke, a traité de ces questions à l’occasion de la sixième conférence annuelle Massey du CIFAR. Ses travaux sur les babouins et les macaques révèlent nos profonds liens évolutifs avec d’autres espèces sociales, ainsi que l’importance cruciale de nos liens les uns avec les autres.