Comme la pandémie nous l’a appris, notre monde interdépendant est fragile. Alors que la lutte contre la COVID-19 commence à porter ses fruits et que nous nous tournons vers l’avenir, quelles sont les prochaines grandes menaces? Et si celles-ci ne provenaient pas de virus ni de bactéries largement étudiés, mais de champignons peu connus? Joignez-vous à deux des plus grands experts mondiaux en matière d’agents pathogènes fongiques, Leah Cowen (Université de Toronto) et Mat Fisher (Imperial College de Londres), pour discuter de la façon dont ce règne longtemps négligé pourrait héberger notre prochain grand ennemi.
Leah Cowen est codirectrice du programme Règne fongique : Menaces et possibilités du CIFAR et vice-présidente associée, recherche à l’Université de Toronto. Son laboratoire préconise une approche interdisciplinaire pour explorer les facteurs qui permettent à certains microorganismes d’exploiter leur hôte et de le rendre malade. En outre, le laboratoire met au point de nouvelles stratégies pour traiter des maladies infectieuses qui menacent la vie.
Mat Fisher est boursier au sein du programme Règne fongique : Menaces et possibilités du CIFAR et professeur à l’Imperial College de Londres. Ses recherches ont démontré que l’impact des agents pathogènes fongiques s’accroît rapidement sur la planète en raison de caractéristiques épidémiologiques singulières qui leur permettent de se comporter comme des « agents pathogènes parfaits », capables d’entraîner l’extinction d’espèces complètes et de devenir des agents pathogènes humains inédits.