Détails de l'Événement

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Le CIFAR et la British Academy lancent cet appel à candidatures aux chercheurs en début de carrière issus des sciences humaines et sociales pour participer à des activités de recherche virtuelles autour du thème général « Qu’est-ce qu’une bonne ville? ».

Objectifs

Le CIFAR et la British Academy souhaitent réunir une trentaine de chercheurs en début de carrière issus des sciences humaines et sociales et basés au Royaume-Uni ou au Canada pour discuter de questions fondamentales autour du thème « Qu’est-ce qu’une bonne ville? ». Les activités virtuelles viseront à encourager la collaboration et l’échange entre les chercheurs.

 Ces activités mettront à profit les connaissances en sciences humaines et sociales pour explorer les différentes compréhensions et expériences de ce qui constitue une bonne ville. Le CIFAR et la British Academy souhaitent particulièrement encourager les chercheurs en sciences humaines et sociales à interpréter de façon large et innovante les caractéristiques d’une bonne ville, qu’elle soit passée ou présente, concrète ou imaginaire.

Afin de stimuler la collaboration et le réseautage, nous offrirons un financement de démarrage à petite échelle que les participants pourront demander. Les collaborations doivent avoir une composition internationale et peuvent prendre la forme de partenariats ou de groupes. Au cours des séances virtuelles, les participants auront du temps pour partager leurs idées de collaboration et en discuter. Le formulaire de demande de financement de démarrage sera disponible avant le symposium afin que les participants soient bien au courant de cette opportunité et des exigences connexes.

Le CIFAR et la British Academy sont particulièrement intéressés par les questions structurantes suivantes :     

  • Valeurs : Quels ont été et quels sont les critères par lesquels on peut juger une « bonne ville »? Quelles valeurs sociales, politiques, économiques et culturelles sont intégrées dans l’élaboration des politiques urbaines? Quelle valeur accorde-t-on à l’environnement non humain dans une « bonne ville »? Lorsque différentes valeurs et méthodes d’évaluation sont mobilisées, comment ces frictions, complémentarités et conflits sont-ils négociés? Est-il possible d’imaginer ou d’actualiser une planification intégrée?
  • Préparation : comment les villes se sont-elles préparées à l’inattendu et comment peuvent-elles le faire à l’avenir? Comment les villes peuvent-elles se sortir de catastrophes et d’urgences, y compris dans le contexte de la crise climatique, et comment y sont-elles parvenues auparavant? Quel type de gouvernance, de résilience, d’adaptation, d’intelligence anticipative, d’inclusion sociale, de processus politiques et de services de santé une « bonne ville » devrait-elle avoir? Peut-on intégrer la contingence ou les heureux hasards dans la planification? Comment les villes peuvent-elles répondre de manière créative aux opportunités et aux possibilités d’un avenir ouvert?
  • Espace : quelles mesures positives une ville peut-elle prendre pour faciliter la cohabitation de différents groupes de personnes? Quelles sont les décisions possibles en matière d’infrastructures — bien au-delà de l’aspect physique — pour améliorer le bien-être des citoyens? Comment la transformation des espaces urbains dans une société décarbonée de l’avenir va-t-elle ou peut-elle transformer l’action collective et les processus démocratiques?
  • Expérience : comment la ville est-elle vécue? Comment pouvons-nous franchir le fossé de l’altérité dans une ville? Le terme « bonne ville » évoque l’idée d’une belle vie, mais les citadins sont souvent aux prises avec des problèmes de santé, la pollution, de mauvaises conditions de vie, la peur, l’anxiété, l’isolement, la criminalité et l’impuissance. Comment la vie urbaine peut-elle maintenir et réparer le bien-être et la santé mentale plutôt que leur nuire?
  • Représentation : comment une « bonne ville » se représente-t-elle? Comment la « bonne ville » crée-t-elle un sentiment d’expérience urbaine? Quelle image projette-t-elle de son passé, son présent et son avenir? Comment une « bonne ville » peut-elle aborder et gérer une histoire et un héritage difficiles? Comment se constitue l’imaginaire de la « bonne ville »? Comment l’image de la ville influence-t-elle l’expérience de l’habitant de la ville? Comment la représentation politique et l’organisation institutionnelle de la politique peuvent-elles se rejoindre et être vécues dans la ville?

Conditions d’admissibilité

Dans le cadre de ce symposium, on entend par « début de carrière » une période de 10 ans après l’obtention d’un doctorat (ou une expérience équivalente en recherche). Nous ferons preuve de souplesse pour prendre en compte des situations comme une interruption de carrière. Nous encourageons les candidats à communiquer avec la British Academy pour toute question relative à l’admissibilité.

Les participants doivent travailler dans un établissement au Canada ou au Royaume-Uni, ou faire partie du programme des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli.

Les participants doivent parler et écrire couramment l’anglais.

Les participants doivent être en mesure de participer à au moins 75 % des séances virtuelles. Si cette condition n’est pas remplie, il sera impossible de se prévaloir d’un financement de démarrage. En raison du décalage horaire entre le Royaume-Uni et le Canada, les séances devraient avoir lieu en fin d’après-midi et en début de soirée au Royaume-Uni, et en début de matinée au Canada.

Les participants basés au Royaume-Uni ont le droit de participer à seulement deux symposiums Frontières du savoir de la British Academy par 24 mois.

En partenariat avec :