Par: Cynthia Macdonald
11 Avr, 2018
Environ 40 chercheurs de divers domaines, notamment la neuroscience, l’informatique, la biologie, la génétique, la psychologie, la physique quantique, la médecine, la biochimie et la philosophie ont participé à la conférence tenue les 12 et 13 mars derniers.
Le symposium a permis à des chercheurs de programmes de l’ICRA de cerner des synergies et de nouvelles frontières de recherche et de collaboration. « Nous avons réuni un groupe incroyablement diversifié de scientifiques pour lancer un dialogue sur les façons de rehausser notre compréhension du cerveau et de son fonctionnement », a dit Sheena Josselyn (Hôpital pour enfants malades), neuroscientifique et Boursière principale au sein du programme Cerveau, esprit et conscience Azrieli du CIFAR. Josselyn a planifié le programme du symposium en collaboration avec Blake Richards (Université de Toronto), Boursier au sein du programme Apprentissage automatique, apprentissage biologique; Takao Hensch (Université Harvard), Boursier principal au sein du programme Développement du cerveau et de l’enfant; et B. Brett Finlay (Université de la Colombie-Britannique), codirecteur du programme Microbiome humain.
Azrieli Program in Brain, Mind & Cinciousness Senior Fellow, Anil Seth (photo credit: John Narvali)
« Les présentations stimulantes ont suscité d’intenses discussions et des désaccords amicaux. Je crois que nous avons tous énormément appris les uns des autres », a dit Josselyn.
« Il est souvent difficile de réunir un groupe si diversifié de chercheurs de renom. Toutefois, ce symposium singulier de l’ICRA a démontré que c’était là chose possible, et ce, dans un environnement amusant et ouvert. »
Lors de cet événement, des scientifiques qui étudient l’effet de l’adversité sur le développement, ainsi que la nature de la conscience, ont partagé des connaissances avec des spécialistes de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage profond. Le symposium a révélé les nombreuses façons par lesquelles l’étude de la biologie et l’étude des machines contribuent l’une à l’autre et se complètent.
Les chercheurs dans tous les domaines liés au cerveau partagent de nombreux objectifs, comme de comprendre comment exploiter au mieux les plus récents outils de capture de données et d’imagerie cérébrale. Parmi les autres enjeux soulevés, notons : le rôle du microbiome dans la santé du cerveau humain; les plus récentes découvertes sur les troubles du développement neurologique et les troubles neurodégénératifs, comme l’autisme et la maladie d’Alzheimer; des percées en recherche sur la vision et le langage; et les effets de différences individuelles sur le développement cérébral.
Les conférenciers ont fait une série de présentations éclair sur leurs plus récents résultats, animées par Pamela Kanellis, directrice principale – recherche et Académie mondiale du CIFAR. Lors de séances en petits groupes subséquentes, on a encouragé les participants à cerner des domaines d’intérêt commun afin de susciter de nouvelles questions de recherche stimulantes.
À la fin du symposium, John Hepburn, vice-président à la recherche du CIFAR a invité des collaborateurs éventuels à soumettre des propositions de nouvelles collaborations interdisciplinaires au sein de tout le portefeuille de recherche du CIFAR qui seraient soutenues par le fonds Catalyseur du CIFAR.
L’événement « a lancé le défi à tous les scientifiques de sortir de leur zone de confort et des collaborations exceptionnelles s’en sont suivies », dit Josselyn. « Il est souvent difficile de réunir un groupe si diversifié de chercheurs de renom. Toutefois, ce symposium singulier de l’ICRA a démontré que c’était là chose possible, et ce, dans un environnement amusant et ouvert. »