1ER JUILLET 1982
Le CIFAR ouvre ses portes
L’Institut canadien de recherches avancées (ICRA), né de l’idée de John Leyerle, doyen des études supérieures de l’Université de Toronto qui voulait créer un centre canadien de recherche avancée, célèbre son ouverture officielle. En 2018, l’acronyme en français changera pour devenir CIFAR. Fraser Mustard est nommé premier président et chef de la direction du CIFAR et les premiers programmes commencent à prendre forme.
L’objectif est simple, mais révolutionnaire et profond pour la science canadienne : « favoriser la recherche fondamentale et conceptuelle de haute qualité à un niveau avancé dans l’ensemble du spectre des connaissances en sciences humaines, en sciences sociales, en sciences naturelles et en sciences de la vie ».
Au cours des 40 prochaines années, ce modèle simple aura un impact remarquable sur la science, le Canada et le monde.
1982
Le CIFAR reçoit ses premiers dons
En 1982 et 1983, la mission de l’Institut attire ses trois premiers donateurs : Andrés Wines Limited (maintenant Andrew Peller Limited), Walter et Duncan Gordon de la Fondation Gordon et Spar Aérospatiale (maintenant MDA), à l’appui du premier programme du CIFAR. Le gouvernement de l’Ontario accorde aussi pour la première fois son soutien financier à l’Institut.
1982
L’enracinement de la recherche
Lors d’une des premières réunions du conseil de recherches du CIFAR, les membres discutent d’un thème d’avant-garde : « un programme de recherche ambitieux centré sur les neurosciences et la vision, la perception sensorielle et la robotique ». Cela permettra d’orienter le premier programme qui sera lancé l’année suivante.
1ER JUILLET 1983
Le CIFAR annonce la première nomination officielle d’un membre de programme, le Dr William Tatton, neurologue à l’Institut Playfair de l’Hôpital Western de Toronto.
1983
Une nouvelle ère de l’IA est née :
Lancement du premier programme du CIFAR : Intelligence artificielle, robotique et société. Au cours des dix années qui suivront, les membres apporteront des contributions importantes aux domaines de la vision artificielle et de la représentation des connaissances. Parmi la première cohorte se trouve Geoffrey Hinton, dont les recherches, des décennies plus tard, mèneront à l’apprentissage profond et à la révolution actuelle de l’IA.
Ce programme marque le début du rôle du CIFAR en tant que chef de file de l’IA au Canada et dans le monde entier.
En savoir plus sur notre leadership en matière d’IA.
Découvrez comment nos programmes ont évolué au cours des 40 dernières années.
1983
Le CIFAR reçoit son premier financement international de la Fondation Rockefeller, basée aux États-Unis.
1985
Le CIFAR est un catalyseur pour le Canadarm2
Le Canadarm2, à bord de la Station spatiale internationale, est reconnu dans le monde entier comme un symbole du génie technologique canadien. Ce qui est moins connu, c’est le rôle qu’a joué le CIFAR pour l’amener là-haut. En 1985, le président du CIFAR, Fraser Mustard, fait valoir à la Chambre des communes que le Canada doit regrouper ses activités spatiales au sein d’un seul organisme. Il « souligne l’importance de la recherche en intelligence artificielle et en robotique, non seulement pour le projet de la station spatiale, où elle serait essentielle, mais aussi pour l’économie et la société canadienne... ». Un an plus tard, l’Agence spatiale canadienne voit le jour, ce qui mènera au déploiement du Canadarm2 en 2001. Pour en savoir plus sur le Canadarm2.
1987
Le CIFAR commence à positionner le Canada comme pôle mondial de l’IA
Le programme Intelligence artificielle, robotique et société du CIFAR lance une initiative exceptionnelle visant à renforcer les interactions entre le milieu universitaire et l’industrie en matière de R et D en intelligence artificielle; le programme contribue à la création du Réseau de recherche appliquée préconcurrentielle (Precarn). Ce réseau participe à l’établissement de nombreux partenariats entre les entreprises, les instituts de recherche et le gouvernement, ce qui permet aux entreprises de commercialiser de nouvelles technologies plus rapidement.
1987
Les débuts de partenariats durables et fructueux
Manuvie fait son premier don au CIFAR à l’appui du nouveau programme Santé des populations qui joue un rôle fondamental dans l’établissement des déterminants sociaux de la santé. Pour en savoir plus sur les percées en santé du CIFAR.
RBC fait son premier don et devient la plus importante institution financière donatrice du CIFAR. Pour en savoir plus sur le soutien récent accordé par RBC aux initiatives d’EDI du CIFAR.