Par: Jon Farrow
4 Sep, 2019
Quatorze chercheurs inspirants en début de carrière nommés au sein de cinq programmes de recherche du CIFAR
Le programme des Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli œuvre à l’appui de chercheurs en début de carrière exceptionnels qui promettent de devenir les chefs de file de la recherche de demain. Grâce au financement et au mentorat, le programme permet la création de réseaux essentiels et l’acquisition de compétences professionnelles. Les Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli se joignent à un programme de recherche du CIFAR pendant 24 mois où ils collaborent avec les boursiers et inspirent de nouvelles façons d’aborder les questions les plus importantes auxquelles font face la science et l’humanité. Après leur mandat, de nombreux Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli restent en contact avec la communauté du CIFAR et, en 2019, quatre d’entre eux se sont joints à des programmes de recherche du CIFAR en tant que boursiers.
« Nous nous réjouissons de cette infusion de talent qui se joint à nos programmes de recherche et à notre communauté mondiale », dit Alan Bernstein, président et chef de la direction du CIFAR. « Ces chercheurs et scientifiques en début de carrière figurent parmi les chefs de file les plus brillants et prometteurs de leur génération à l’échelle mondiale. Nous sommes ravis de les accueillir au sein de la classe 2019 des Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli. »
Le programme des Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli est possible grâce au généreux financement de la Fondation Azrieli et au soutien supplémentaire offert par le Fonds de perfectionnement du leadership de la famille Love, ainsi que par d’autres donateurs individuels, entreprises et fondations.
Après un processus d’embauche par voie de concours qui a suscité 217 demandes admissibles de 37 pays, nous avons invité 14 chercheurs (dont 7 s’identifient comme une femme et 7 s’identifient comme un homme) à se joindre à cinq programmes du CIFAR. Ces chercheurs figurent parmi les plus grands talents émergents à l’échelle mondiale; ils représentent huit pays différents et occupent un poste dans des établissements au Canada, aux États-Unis, en Israël, en Australie, aux Pays-Bas et en Espagne.
Megan Peters, Université de la Californie à Irvine
« Dans mes recherches, j’examine comment le cerveau crée l’expérience qualitative et subjective que nous avons du monde. »
Joshua Shepherd, Université Carleton et Université de Barcelone
« Mes recherches portent sur les capacités psychologiques qui donnent lieu à la pensée intelligente et à l’action spécialisée. »
Filip Van Opstal, Université d’Amsterdam
« Mes recherches portent sur la conscience visuelle et visent à expliquer pourquoi nous ne pouvons pas être conscients de toute l’information sensorielle qui s’offre continuellement à nous. »
Ximin He, Université de la Californie à Los Angeles
« Les plantes vivantes se sont adaptées pour suivre le soleil afin d’optimiser le captage de l’énergie solaire pour la photosynthèse. Je cherche à comprendre et à intégrer le phototropisme biologique et la photosynthèse dans des matériaux synthétiques pour optimiser le captage de l’énergie solaire. »
« Je me penche sur la mise au point de technologies de pointe pour exploiter du dioxyde de carbone “indésirable” comme matière première, en association avec l’électricité solaire, et à le transformer en produits chimiques ou en carburants de valeur. »
Iair Arcavi, Université de Tel-Aviv
« J’étudie certains des événements les plus énergétiques possible – qu’il s’agisse d’explosions stellaires, de la destruction d’étoiles par des trous noirs supermassifs ou de la collision d’étoiles à neutrons – et les nouvelles lois de la nature que cela révèle. »
Renée Hložek, Université de Toronto
« J’utilise des observations d’objets brillants en lumière optique et radio pour comprendre les processus énergétiques extrêmes dans l’Univers. »
Raffaella Margutti, Université Northwestern
« Mes recherches portent sur les explosions stellaires, les perturbations stellaires par des trous noirs supermassifs et les fusions stellaires. »
Hiutung Chu, Université de la Californie à San Diego
« Mon laboratoire vise à comprendre les interactions complexes entre les bactéries intestinales et leur hôte mammalien. »
Tal Korem, Université Columbia
« J’ai pour objectif d’exploiter les communautés microbiennes qui nous habitent (le microbiome) pour créer de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques. »
Carolina Tropini, Université de la Colombie-Britannique
« Notre corps et le milieu qui nous entoure se composent de divers environnements dotés de propriétés physiques et chimiques différentes. Mon laboratoire associe des techniques expérimentales et computationnelles de pointe pour étudier comment ces propriétés influencent le microbiote. »
Jean-Philippe Julien, Hôpital pour enfants malades
« Dans mes recherches, j’ai recours à une combinaison de techniques structurales et biophysiques pour caractériser comment le système immunitaire synthétise les anticorps et comment ceux-ci reconnaissent les molécules étrangères. »
Jennifer Zenker, Université Monash
« En utilisant des techniques d’imagerie novatrices pour voir l’intérieur des cellules vivantes, je peux observer et modifier leur squelette interne. Je cherche à trouver un bouton de réinitialisation et à créer précisément le type de cellules nécessaire au rétablissement de la santé. »
Wei Zhang, Université de Guelph
« Je vais créer une plateforme protéique novatrice pour mettre au point des molécules bloquantes spécifiques et hautement puissantes. Ces protéines synthétiques constitueront un bassin d’anticancéreux novateurs éventuels pour les patients atteints d’un cancer. »
« Le programme des Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli a transformé ma carrière », dit Katherine McAuliffe, Chercheuse mondiale CIFAR-Azrieli au sein du programme Cerveau, esprit et conscience Azrieli (Collège de Boston). « Les liens que j’ai tissés dans mon programme du CIFAR et avec d’autres programmes ont élargi mes intérêts, m’ont aiguillée vers de nouvelles questions passionnantes et ont fondamentalement redéfini mes objectifs de recherche. »
Les postulants peuvent provenir du monde entier, et doivent être titulaires d’un doctorat (ou d’un diplôme équivalent) et occuper un poste universitaire à plein temps depuis moins de cinq ans. Ils doivent réaliser des recherches qui sont en lien avec les thèmes de l’un des programmes de recherche du CIFAR admissibles en 2020-2022 :
[Vidéo en anglais]
Voici les avantages conférés aux Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli :