Par: Emma Tarswell
16 Mar, 2020
Le programme Énergie solaire bioinspirée, fondé en 2014 et renouvelé en 2019, réunit des chercheurs de nombreuses disciplines pour trouver de meilleures façons de capter, de transporter et d’entreposer l’énergie lumineuse.
Le Boursier du CIFAR Gregory Scholes, professeur à l’Université de Princeton, et le Boursier du CIFAR Curtis Berlinguette, professeur à l’Université de la Colombie-Britannique, assumeront la direction du programme en tant que codirecteurs. La Boursière du CIFAR Gabriela Schlau-Cohen, professeure adjointe au MIT, assumera le rôle de directrice associée.
Scholes est boursier du programme depuis 2015 et il a occupé le poste de directeur intérimaire depuis août 2019. Chimiste de formation, il a recours dans ses recherches à des méthodes de la théorie quantique pour analyser les flux d’énergie à l’échelle moléculaire. « Une des forces du programme Énergie solaire bioinspirée est le remue-méninges qui a été fait au croisement des recherches sur la catalyse et la fonction biologique, ce qui a mené à de grands succès dans le domaine des matériaux », dit Scholes. « Dans notre nouveau cycle, je souhaiterais aiguiller nos discussions de sorte à favoriser des mesures et des initiatives qui incorporent davantage de concepts et de complexités émanant de la biologie. »
Berlinguette est Boursier au sein du programme depuis 2015. Il se penche sur l’accélération de la découverte et du déploiement de technologies d’énergie propre et, plus particulièrement, sur les piles solaires avancées, l’entreposage de l’énergie et l’utilisation du CO2. « Je suis emballé de commencer la prochaine phase du programme Énergie solaire bioinspirée à titre de codirecteur », dit Berlinguette. « De nombreuses possibilités s’offrent à nous et je suis ravi de pouvoir travailler avec une équipe de chercheurs de renom qui sont bien placés pour trouver réponse à ces questions importantes. »
Schlau-Cohen a fait partie de la première cohorte de Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli en 2016 et a été nommée boursière en 2018. Elle est physicochimiste et, dans ses recherches, elle se penche sur les protéines qui captent la lumière dans les plantes. « Au cours des dernières années, le CIFAR a permis la création de nouvelles collaborations, souvent inattendues, pour la réalisation de recherches sur les mécanismes photophysiques et chimiques qui sous-tendent l’énergie solaire », dit Schlau-Cohen. « Nous avons cerné des domaines importants où la combinaison exceptionnelle d’expertise au sein du programme peut favoriser de nouveaux modes d’innovation fondés sur la biologie. »
« En misant sur les bases d’excellence qu’a jeté Ted Sargent pendant son mandat en tant que premier directeur du programme, je suis convaincu que nos nouveaux codirecteurs — Greg Scholes, Curtis Berlinguette et Gabriela Schlau-Cohen — porteront le programme Énergie solaire bioinspirée du CIFAR vers de nouveaux sommets », dit Alan Bernstein, président et chef de la direction du CIFAR. « Ces trois grands dirigeants et leurs collègues vont rehausser notre compréhension des catalyseurs nécessaires à des réactions chimiques utiles à partir de l’énergie lumineuse. Ils tireront profit de nouvelles méthodes en apprentissage automatique, en chimie computationnelle et en robotique pour accélérer la découverte de matériaux et de catalyseurs. Ces recherches se révéleront essentielles à la mise au point de formes d’énergie durables pour contrer les changements climatiques. »