Par: Erin Vollick
17 Oct, 2023
Foutse Khomh, titulaire d’une chaire en IA Canada-CIFAR à Mila, fait progresser la science en s’assurant que les systèmes d’IA procurent des avantages sans causer de dommages. Son article publié dans IEEE Transactions on Artificial Intelligence en 2023 a été le premier à analyser les écarts entre les principes et la pratique au sein des politiques de l’IA dans le monde, et a donné lieu à des collaborations internationales avec le Japon, l’Australie et la France.
« L’écosystème de Mila est unique, et le CIFAR est l’un des principaux piliers de cet espace, où nous pouvons mener des recherches multidisciplinaires », déclare Foutse Khomh, en ajoutant que sa nomination comme titulaire de chaire en IA Canada-CIFAR « a contribué à faire sortir la recherche de notre petit laboratoire pour la rendre accessible au grand public. »
Foutse Khomh, titulaire d’une chaire en IA Canada-CIFAR, Mila
Foutse Khomh a également soutenu la création de l’initiative québécoise sur l’IA de confiance (Confiance IA), qui rassemble des acteurs des secteurs privé et public pour codévelopper des méthodes et outils afin de concevoir des systèmes d’IA durables, éthiques, sûrs et dignes de confiance. Grâce à Confiance IA, Foutse Khomh met au point une trousse d’outils qui aidera l’industrie à adopter l’IA de manière responsable. Il fournit aussi régulièrement des conseils d’expert sur la réglementation de l’IA aux gouvernements du Québec et du Canada.
L’équipe de Foutse Khomh a conçu des systèmes d’IA pour de grandes entreprises telles que Bombardier. L’année dernière, il a reçu le prix de l’innovation de l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec (ADRIQ) pour avoir mis au point, en collaboration avec l’entreprise canadienne GHGSat, un outil fondé sur l’IA qui facilite l’analyse de l’imagerie satellitaire pour la surveillance des émissions de gaz à effet de serre.
L’équipe de Foutse Khomh a également créé un outil susceptible d’avoir des incidences importantes dans tous les domaines, des logiciels de reconnaissance faciale aux systèmes de tri des CV. L’outil détecte, puis corrige pendant les phases d’entraînement et de déploiement les caractéristiques des algorithmes d’IA qui induisent des biais, comme l’âge, la localisation, le sexe, l’appartenance ethnique, etc. Le chercheur espère lancer un prototype dès l’année prochaine.
« L’écosystème de Mila est unique, et le CIFAR est l’un des principaux piliers de cet espace, où nous pouvons mener des recherches multidisciplinaires », déclare Foutse Khomh, en ajoutant que sa nomination comme titulaire de chaire en IA Canada-CIFAR « a contribué à faire sortir la recherche de notre petit laboratoire pour la rendre accessible au grand public ».