Le CIFAR accueille ou reconduit des titulaires de chaires en IA Canada-CIFAR

Par: Justine Brooks

4 Déc, 2025

04 décembre 2025

Leur expertise va de la recherche fondamentale en IA à la robotique, en passant par l’IA au service de la science

Le CIFAR a le plaisir d’accueillir ou de reconduire 11 sommités internationales de l’IA dans le cadre du prestigieux programme de chaires en IA Canada-CIFAR. Pilier de la Stratégie pancanadienne en matière d’IA, ce programme d’envergure vise à faire progresser la recherche fondamentale, à encourager le développement de technologies innovantes qui stimulent l’économie canadienne et à mettre au point des solutions répondant à certains des plus grands défis mondiaux.

Affiliés à l’un des trois instituts d’IA nationaux du Canada, soit l’Amii, Mila et l’Institut Vecteur, les titulaires de chaire se voient attribuer un financement quinquennal afin de mener des projets de recherche transformationnels et de former la relève en innovation. La plus récente cohorte se démarque par la vaste diversité de son expertise allant de la recherche fondamentale en IA à la robotique, en passant par l’application de l’IA dans les domaines de la santé et de la découverte de matériaux innovants.

Le CIFAR tient à féliciter les personnes suivantes pour l’obtention ou le renouvellement d’une chaire en IA Canada-CIFAR :

Amii

J. Terence Blaskovits, Université de l’Alberta (nouveau mandat)
Mo Chen, Université Simon Fraser (mandat reconduit)
J. Quinn Lee, Université de l’Alberta (nouveau mandat)
Angelica Lim, Université Simon Fraser (nouveau mandat)
Matthew Taylor, Université de l’Alberta (mandat reconduit)

Mila

Golnoosh Farnadi, Université McGill (mandat reconduit)
Matt J. Kusner, Polytechnique Montréal (nouveau mandat)
Guillaume Lajoie, Université de Montréal (mandat reconduit)
Guy Wolf, Université de Montréal (mandat reconduit)

Institut Vecteur

Chris J. Maddison, Université de Toronto (mandat reconduit)
Marina Meila, Université de Waterloo (nouveau mandat)

Recherche fondamentale en IA

La recherche fondamentale en IA vise à faire en sorte que les technologies avancées d’intelligence artificielle génèrent des résultats à la fois exacts, efficaces et responsables. À cette fin, Marina Meila s’appuie sur ses compétences en statistiques et en optimisation afin de préserver l’intégrité des ensembles de données complexes. Golnoosh Farnadi, spécialisée en optimisation, met à profit ses connaissances en équité, en éthique et en IA responsable pour s’assurer que la conception et le comportement des modèles sont en adéquation avec les valeurs humaines. Parallèlement, Matt J. Kusner se penche sur des enjeux critiques liés à la protection de la confidentialité et aux cadres réglementaires, en abordant les droits et responsabilités du public et des développeuses et développeurs de modèles.

Robotique et interactions avec le monde réel

L’une des applications concrètes les plus répandues de l’IA concerne la robotique, qui permet de créer des agents physiques capables d’interagir avec le monde qui les entoure. Angelica Lim et Mo Chen travaillent tous deux sur les interactions humains-robots en explorant le rôle que ces derniers seront appelés à jouer dans notre quotidien. Angelica Lim analyse les facultés émotionnelles des machines anthropomorphes propulsées par l’IA, tandis que Mo Chen applique ses connaissances à la conception de systèmes robotiques comme les véhicules autonomes, les aéronefs sans pilote et les robots domestiques. Enfin, Matthew Taylor adopte une approche différente en analysant la manière dont des agents intelligents, tant physiques que virtuels, peuvent interagir avec leur environnement, se coordonner, interpréter le comportement d’autres agents et apprendre des humains.

Percées en IA au service de la santé et en IA au service de la science

L’IA a une influence énorme tant sur le traitement de nombreux problèmes de santé que sur le fonctionnement de nos systèmes de soins. J. Quinn Lee et Guillaume Lajoie étudient comment l’IA peut redéfinir les neurosciences et comment ces dernières peuvent orienter, à leur tour, la conception de systèmes intelligents. Leurs recherches ouvrent la voie à de possibles avancées dans le traitement des troubles neurologiques et le développement des neurotechnologies. De son côté, Chris J. Maddison s’intéresse au développement d’algorithmes d’apprentissage automatique capables de générer des prédictions intelligentes dans des environnements complexes, en particulier dans les domaines des sciences naturelles et de la découverte pharmaceutique. Guy Wolf privilégie une approche élargie des sciences de la santé en se concentrant sur l’analyse et la représentation de données biomédicales, ce qui facilite la collaboration interdisciplinaire grâce à une présentation claire et interprétable des données. J. Terence Blaskovits encourage lui aussi l’interdisciplinarité en combinant son expertise en IA et en chimie par modélisation numérique pour découvrir des molécules et matériaux innovants – le tout, dans le but d’améliorer diverses applications énergétiques, optiques et catalytiques telles que les éclairages à diode organique et les cellules photovoltaïques.

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