Par: Justine Brooks
16 Avr, 2025
L’avenir de l’IA au Canada est façonné par des chercheurs et chercheuses visionnaires qui font progresser notre connaissance du monde et de nous-mêmes. Le programme des chaires en IA Canada-CIFAR, la pierre angulaire de la Stratégie pancanadienne en matière d’IA, permet à des personnes talentueuses travaillant aux premières lignes de l’IA de continuer à développer des idées transformatrices qui font progresser la science et qui ont des retombées sociales et économiques positives pour le Canada. Le prestigieux programme de chaires en IA Canada-CIFAR, qui en est à sa huitième année d’existence, est heureux d’accueillir des titulaires de chaires qui ont obtenu leur première nomination ou dont le mandat a été renouvelé.
Leader dans son domaine, chaque titulaire de chaire, affilié à l’un des trois instituts d’IA du Canada, contribue par son expertise et sa perspective uniques au dynamisme de la communauté de recherche en IA du Canada. Dans le cadre du programme, les titulaires reçoivent un financement pendant cinq ans pour soutenir une recherche de pointe et former la prochaine génération de talents en IA, tout en ayant la possibilité d’accéder à l’écosystème riche et collaboratif de la recherche au Canada. En réunissant un groupe diversifié de chercheuses et chercheurs et en soutenant le développement des futurs talents, le programme vise à encourager l’innovation et la recherche de pointe en matière d’IA, et à favoriser le développement de solutions efficaces aux défis mondiaux.
La communauté du CIFAR accueille les titulaires suivants :
Amii / Université de l’Alberta
Mila
Les titulaires de chaires ont récemment discuté avec le CIFAR des recherches qu’ils ont l’intention de poursuivre et de l’impact du programme des chaires en IA Canada-CIFAR sur leur parcours.
Dieter Büchler : Mes recherches se concentrent sur la création de robots aux véritables capacités humaines pour la réalisation de tâches physiques, complexes et dynamiques.
Abigail Azari : Je m’intéresse à l’utilisation de l’intelligence artificielle pour effectuer des découvertes scientifiques dans les domaines de la science planétaire et de la physique spatiale.
Mohamed Abdalla : Mon domaine de recherche porte sur l’identification et l’élimination des obstacles au déploiement responsable des modèles d’IA dans les environnements cliniques ainsi que sur la vérification de l’utilité de ces modèles.
D.B. : Je veux montrer que l’optimisation du corps d’un robot peut favoriser l’efficacité de l’apprentissage des compétences. Je veux également appliquer ces connaissances aux systèmes physiques.
A. A. : La science planétaire et la physique spatiale généreront beaucoup de données à l’avenir, car les missions d’exploration spatiale rapportent une foule d’observations. J’espère pouvoir utiliser ces données avec des méthodes automatisées et des modèles physiques pour faire progresser notre compréhension des systèmes planétaires et de l’exploration spatiale.
M. A. : J’espère guider et aider les services de santé de l’Alberta à tirer parti de l’IA en améliorant le pipeline de développement et de déploiement. Cet effort consistera à soutenir les cliniciens et les chercheurs dans l’application des techniques d’IA existantes et à développer de nouvelles méthodes pour surmonter les obstacles au déploiement.
D. B. : Je me réjouis d’avoir des discussions et des collaborations fructueuses avec les brillants membres de l’écosystème du CIFAR.
A. A. : La chaire en IA Canada-CIFAR fournit un financement durable qui permet de s’attaquer à certaines des questions les plus complexes touchant l’IA dans le domaine des sciences naturelles. Je suis impatiente de rejoindre mes collègues de toutes les disciplines pour relever ces défis.
M. A. : J’ai hâte de travailler avec l’éminent corps professoral de l’Université de l’Alberta, les titulaires de bourses de l’Amii, les titulaires de chaires en IA Canada-CIFAR et les vaillants étudiants et étudiantes.
Rupam Mahmood : Le financement de la chaire en IA Canada-CIFAR a été essentiel aux progrès accomplis dans le domaine de l’apprentissage continu, car il nous a permis de nous concentrer sur des défis essentiels à long terme que les financements à court terme ne peuvent pas couvrir. Par exemple, notre récent article dans la revue Nature sur la perte de plasticité en apprentissage continu profond, qui constitue une avancée significative dans ce domaine émergent, a nécessité quatre ans de travail. Ce type de soutien durable est essentiel pour faire avancer la recherche à long terme.
Adam White : Le financement du CIFAR a été déterminant pour poursuivre mon programme de recherche, comme la réalisation d’un nouveau projet qui utilise l’apprentissage par renforcement pour ajuster automatiquement l’éclairage d’une installation d’agriculture verticale afin de faire pousser les plantes plus efficacement. Ce projet nécessite une importante équipe étudiante pour réaliser le matériel, les logiciels, le développement d’algorithmes et les tests. Le financement du CIFAR permet d’explorer de nouvelles voies passionnantes, comme celle-ci.
Csaba Szepesvari : Le financement de la chaire en IA Canada-CIFAR a eu un impact significatif sur mon programme de recherche. Il m’a permis d’augmenter la taille de mon groupe, de soutenir davantage de stagiaires postdoctoraux et d’offrir aux étudiants plus de temps pour la recherche en réduisant le temps consacré aux assistanats d’enseignement. Nous avons pu ainsi accélérer le rythme de la recherche, mener des projets plus ambitieux et approfondir des idées qui auraient été difficiles à explorer avec des ressources plus limitées.
Lili Mou : Le fait d’être titulaire d’une chaire en IA Canada-CIFAR a multiplié les possibilités de collaboration, comme ce projet avec Jackie Cheung, titulaire d’une chaire en IA Canada-CIFAR à l’Université McGill, et Xiaodan Zhu, professeur à l’Université Queen’s. Ce projet, qui porte sur l’analyse syntaxique non supervisée, a remporté un prix Area Chair lors de la conférence 2025 de l’Association for Computational Linguistics.
Danilo Bzdok : Les discussions approfondies et l’échange stimulant de connaissances lors des événements du CIFAR m’ont permis d’élargir mes horizons en faisant surgir des idées qui se sont ensuite concrétisées dans de nouveaux projets de recherche. Grâce à ces interactions, j’ai publié un article avec Konrad Kording, coresponsable du programme Apprentissage automatique, apprentissage biologique du CIFAR. J’ai également eu l’occasion de publier des articles de haut niveau avec Lucina Uddin, membre des chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli au programme Cerveau, esprit et conscience. Le CIFAR m’a donné la chance de discuter avec des scientifiques réputés aux niveaux national et international et de développer mon sentiment d’appartenance à la communauté de l’IA.
Nathan Sturtevant : La possibilité de faire progresser la recherche de pointe dans mon domaine, mais aussi d’approfondir les relations et les collaborations avec les autres titulaires de chaires en IA Canada-CIFAR et les titulaires de bourses de l’Amii.
Rupam Mahmood : Je suis déterminé à faire passer l’apprentissage continu à la vitesse supérieure. Bien que les modèles fondateurs aient ouvert de nouvelles possibilités pour l’IA, ils n’apprennent pas encore en continu ou en ligne. La prochaine grande étape est de permettre l’apprentissage continu des petits et grands modèles, en particulier sur de petits appareils comme les téléphones ou même les microcontrôleurs. Cela nécessitera des recherches à long terme et des percées majeures.
Adam White : Je suis ravi de continuer à interagir avec les titulaires de chaires en IA Canada-CIFAR à travers le pays et de collaborer avec les nouveaux titulaires recrutés à l’Université de l’Alberta.