En politique et dans le discours ordinaire, on invoque de plus en plus les droits de la personne — à savoir que tous les humains ont une valeur intrinsèque, méritent le respect et ne devraient pas subir d’humiliation indue — pour susciter le soutien de communautés vulnérables comme les réfugiés, les personnes en situation de handicap et les minorités ethniques et raciales. Mais le poids émotionnel et politique de cette démarche suffit-il à modifier les comportements?
Joignez-vous à nous alors que les membres du programme Frontières, groupes et appartenance du CIFAR, Will Kymlicka, coresponsable du programme, et Evan Lieberman, membre, présentent des recherches visant à déterminer si le rappel de notre humanité commune suffit à mobiliser le soutien aux groupes vulnérables.
Cet évènement est gratuit et disponible au public.
Théoricien politique, Will Kymlicka s’intéresse de près aux problèmes du monde réel. Ses recherches portent sur des questions de démocratie et de diversité, et en particulier sur les modèles émergents de citoyenneté et de justice sociale dans les sociétés multiculturelles.
Evan Lieberman est professeur de sciences politiques et titulaire de la chaire Total sur l’Afrique contemporaine au MIT. Dans ses recherches, Lieberman cherche principalement à comprendre les causes et les conséquences de l’identification ethnique et raciale et des conflits, le rôle des institutions démocratiques dans les sociétés multiethniques et le développement des capacités de l’État.