Par: CIFAR
29 Mar, 2018
Alán Aspuru-Guzik, Boursier principal du CIFAR, se joint à l’Université de Toronto à titre de l’un des titulaires d’une chaire de recherche Canada 150; la ministre des Sciences, Kirsty Duncan, en a fait l’annonce ce matin.
Aspuru-Guzik est professeur titulaire à l’Université Harvard, chercheur de renommée mondiale en chimie théorique et computationnelle et Boursier principal au sein du programme Énergie solaire bioinspirée du CIFAR. Il est maintenant membre des départements de chimie et d’informatique à titre de titulaire de la chaire de recherche Canada 150 en chimie théorique et quantique. Cet été, il commencera son mandat à l’Université de Toronto qui est reconnue dans le monde entier pour son excellence en chimie et en intelligence artificielle.
Aspuru-Guzik est aussi membre de l’Institut Vecteur. Le CIFAR est responsable de la Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle du gouvernement du Canada, assortie d’un financement de 125 millions de dollars, en collaboration avec les trois nouveaux instituts d’IA.
« C’est par l’entremise du CIFAR que j’ai appris à connaître le Canada et les scientifiques canadiens », dit Aspuru-Guzik. Parmi ses collaborateurs, notons les Boursiers de l’ICRA Ted Sargent (Université de Toronto), Mario Leclerc (Université Laval) et Curtis Berlinguette (Université de la Colombie-Britannique).
« J’ai aussi appris à connaître Alan Bernstein qui m’a aidé à naviguer à travers de nombreux aspects de mon déménagement au Canada », dit Aspuru-Guzik.
Aspuru-Guzik a communiqué avec M. Bernstein, président et chef de la direction du CIFAR pour lui dire qu’il souhaitait déménager au Canada. M. Bernstein a ensuite présenté Aspuru-Guzik à des dirigeants au sein du milieu universitaire et dans la communauté.
« Je tiens à féliciter Alán de cette nomination prestigieuse et je tiens aussi à féliciter le gouvernement du Canada et l’Université de Toronto. Alán est un brillant chercheur dont l’excellence scientifique et l’enthousiasme seront des atouts pour le Canada. Il sera un pôle d’attraction pour les jeunes qui souhaitent faire carrière en science. Le Canada, Toronto et le CIFAR ont tous de la chance de l’avoir », dit M. Bernstein.
Le gouvernement fédéral a réalisé un investissement de 117 millions de dollars au profit du programme de chaires de recherche Canada 150 en vue de rehausser la réputation du pays à titre de centre mondial de la science, de la recherche et de l’innovation, et d’attirer des chercheurs et scientifiques de renommée internationale.
Originaire de Mexico, Aspuru-Guzik a obtenu un doctorat de l’Université de la Californie à Berkeley où il a aussi fait des études postdoctorales avant de se joindre à l’Université Harvard en 2006. Il est professeur titulaire de chimie depuis 2013.
Les objectifs de recherche à long terme d’Aspuru-Guzik sont de transformer la chimie en travaillant à des idées émanant de l’informatique et de la robotique. Il s’intéresse particulièrement à l’énergie solaire bioinspirée et a publié une série d’articles en collaboration avec des boursiers du CIFAR sur divers sujets, notamment les circuits synthétiques qui imitent la photosynthèse et le rôle de la vibration des protéines dans la transformation de la lumière du soleil en énergie utile.
En janvier, il y a eu publication d’un rapport piloté par Aspuru-Guzik sur la façon dont l’intégration de l’intelligence artificielle et de la robotique avec la science des matériaux mènera à de nouvelles technologies énergétiques propres. Ce rapport est le fruit d’un atelier international qu’il a codirigé en septembre 2017 réunissant 55 chercheurs du monde entier. Cet atelier faisait partie de Mission Innovation, un partenariat qui regroupe 22 pays et l’Union européenne et dont l’objectif est d’accélérer le développement des énergies propres à l’échelle mondiale. L’atelier a été parrainé par le CIFAR ainsi que par le ministère de l’Énergie du Mexique (SENER) et le ministère de l’Énergie des États-Unis.