Par: Leslie McCarley
1 Oct, 2020
Laura Arrell est directrice générale de la Fondation de la famille Arrell dont la mission est d’améliorer la santé humaine et planétaire par l’alimentation. Bien qu’administratrice de la fondation familiale depuis de nombreuses années, elle a commencé à s’occuper de la gestion des activités en 2016. La fondation a commencé à soutenir le CIFAR cette même année.
Avant de diriger la fondation, elle était directrice générale à la banque d’investissement torontoise Raymond James, où elle a travaillé pendant 15 ans. Arrell est également mère de trois enfants et se passionne pour les voyages et l’alimentation.
Comment a commencé votre relation avec le CIFAR?
C’est grâce à Alan Bernstein que notre association avec le CIFAR a commencé. Nous avions fait connaissance lorsqu’il avait donné de précieux conseils à ma famille en prévision de notre don à l’Université de Guelph pour la création du Arrell Food Institute. J’en suis venue à travailler étroitement avec lui pour des questions relatives à l’Arrell Food Institute où il agit à titre de conseiller. Il a un incroyable flair en matière scientifique, et le CIFAR ne pourrait pas avoir un meilleur dirigeant. Les organisations solides ont à leur tête de brillants dirigeants; Alan est un modèle à suivre.
Quel a été l’aspect le plus passionnant et le plus intéressant de votre participation au CIFAR?
Si nous souhaitons trouver des solutions aux plus grands défis du monde, nous devons faire abstraction des frontières et collaborer par-delà les disciplines. La communauté mondiale de chercheurs de pointe du CIFAR fait figure de référence en recherche. La réalisation de recherches par-delà les frontières et l’influence sur les politiques sont une source d’inspiration pour moi.
Y a-t-il un domaine particulier de l’oeuvre du CIFAR qui a profondément suscité votre intérêt?
Les recherches que mène le programme Microbiome humain du CIFAR — avec ses répercussions éventuelles sur la santé mentale et le bien-être général — sont absolument fascinantes. Il ne fait aucun doute que la santé intestinale et le microbiome devraient aujourd’hui constituer un domaine clé de recherche et d’application.
Je suis aussi très intéressée par la recherche sur le cerveau. J’ai des liens personnels étroits avec des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de troubles bipolaires. Voilà pourquoi les recherches susceptibles d’aider ces personnes ont été l’un des grands axes de notre fondation. Le programme Cerveau, esprit et conscience du CIFAR fait un travail fondamental très important pour rehausser notre compréhension des fondements de ces maladies.
Comme votre temps et vos ressources sont très sollicités, pourquoi donner au CIFAR? Et pourquoi maintenant?
Je pense que ce que nous faisons c’est de soutenir un bon dirigeant. Mon père et moi, avec notre expérience du monde des affaires, considérons les subventions que nous accordons comme des placements : vous n’investiriez pas dans une société cotée en bourse dont le chef de la direction est faible. Nous croyons vraiment qu’il faut soutenir des gens de qualité, et Alan et le CIFAR figurent parmi les meilleurs.
Qu’aimeriez-vous que les autres sachent sur le CIFAR et que diriez-vous à quelqu’un qui songe à appuyer le travail que nous faisons?
C’est drôle que vous me posiez la question, car je parle souvent du CIFAR à mes amis et je les encourage à se mobiliser. Comme le CIFAR touche à un si grand nombre de domaines d’activité intéressants, je peux généralement trouver un aspect qui correspondra aux priorités de tout un chacun.
Au fil de la diffusion d’importantes recherches dans des domaines clés comme l’IA et le microbiome, des questions qui sont aujourd’hui d’intérêt public, j’espère que de plus en plus de gens découvriront le CIFAR. Je pense que les bailleurs de fonds souhaitent appuyer les bonnes personnes et les bonnes recherches, et je suis convaincue que le CIFAR est une organisation très bien gérée qui sait comment bâtir des équipes et rassembler les meilleurs des meilleurs. Vous êtes géniaux!