Reach 2024: Une journée avec Kristin Andrews
By Zahra Kharrati
Kristin Andrews, membre du programme Avenir et épanouissement, a accueilli le CIFAR chez elle pendant une journée pour parler de ce qui inspire son travail
Ce n’est pas une journée ordinaire pour Kristin Andrews, professeure à l’Université de York et titulaire de la chaire de recherche York sur l’esprit animal. Mais si vous entrez dans le monde sauvage de cette philosophe talentueuse, vous découvrirez rapidement que des journées ordinaires, il n’y en a pas.
Qu’il s’agisse de l’observation du comportement des dauphins au Honduras, de l’étude des orangs-outans à Bornéo ou du suivi des courriels depuis son domicile de Toronto, Andrews a toujours le même objectif en tête : explorer en profondeur des questions de longue date sur la cognition et la socialité, grâce à l’aide du règne animal. Dans le cadre de son travail, Andrews conjugue expertise empirique et théorique pour trouver réponse à des questions sur les similitudes et les différences entre les animaux humains et les animaux non humains, y compris en ce qui concerne leurs capacités cérébrales.
Membre du nouveau programme Avenir et épanouissement du CIFAR, Andrews explique que ce partenariat a donné lieu à un certain nombre de relations de travail fructueuses qui ont renforcé ses recherches de manière exponentielle.
« Je suis convaincue que ces liens mèneront à des recherches révolutionnaires dans ce domaine, dit-elle. Des recherches qui inciteront le monde à revoir les relations qui existent entre les animaux humains et les animaux non humains. »
Bien qu’elle passe le gros de sa vie professionnelle dans le confort de son bureau au grenier, Kristin sillonne aussi le monde pour ses travaux de recherche. Prochaine étape? La Thaïlande, où elle étudiera les interactions sociales entre les humains et les éléphants.
Kristin, qui supervise la chaire de recherche York sur l’esprit animal, pense que pour mener correctement des recherches sur des questions philosophiques traditionnelles et y trouver réponse – comme la nature de l’action et la nature de l’esprit – il convient d’observer un vaste éventail de sujets.
Empreintes historiques : un peigne à poux, un shilling victorien et des tessons de poterie romaine composent la collection de trouvailles dans la boue de Kristin. Ce passe-temps particulier – l’un des préférés de cette professeure de l’Université de York – consiste à collectionner des objets historiques échoués à marée basse au bord de la Tamise, à Londres.
Auteur publiée dans le domaine de la philosophie de l’esprit animal, Kristin travaille actuellement sur son premier livre grand public, Societies in the Wild, à paraître en 2026. Ce livre examinera la culture animale et l’existence interespèces et multiculturelle profonde dont font partie les animaux humains et non humains.
Riddle, le chien de Kristin, un bichon havanais de cinq ans, lui donne chaque jour des leçons de diversité cognitive. Elle affirme que l’observation des particularités et des comportements quotidiens de son chien lui permet de mieux comprendre l’individualisme chez les animaux non humains.
Des personnes diplômées et des stagiaires au postdoctorat de l’Université de York se réunissent au domicile de leur professeure.
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