Par: Jon Farrow
26 Mar, 2020
Les bourses Sloan sont largement considérées comme une reconnaissance de la manifestation, chez un chercheur en début de carrière, de l’instinct et des compétences d’un scientifique. Les bourses viennent soutenir de jeunes chercheurs prometteurs à un moment déterminant de leur carrière. Les chercheurs sont choisis en fonction de leurs réalisations, de leur créativité et de leur potentiel de leadership.
« Les chercheurs en début de carrière sont des moteurs de la recherche transformatrice », dit Alan Bernstein, président et chef de la direction du CIFAR. « Nous sommes très fiers de compter Renée et Adrian parmi les membres de la communauté exceptionnelle de Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli et nous nous réjouissons à l’idée de découvrir leurs percées sur l’Univers et la place que nous y occupons. »
Renée Hložek, professeure adjointe à l’Université de Toronto, étudie la matière sombre et l’énergie sombre à l’Institut Dunlap d’astronomie et d’astrophysique.
« C’est en quelque sorte une validation des choix que j’ai faits en tant que scientifique », dit Hložek. « Quand vous faites de la science, il y a toujours un certain degré d’incertitude. Vous suivez votre instinct et vous faites ce que vous croyez être très intéressant, mais ce genre de prix est vraiment fantastique et donne un sentiment de grande humilité, car vous n’êtes plus seulement dans votre propre tête. Quelqu’un d’autre est en train de dire que vous avez fait les bons choix et que vous avez le potentiel nécessaire pour réussir dans le domaine. »
Adrian Liu, professeur adjoint à l’Université McGill, étudie l’aube cosmique et le mode de formation des premières étoiles et galaxies.
« [La bourse Sloan] a une grande signification pour moi! », dit-il. « D’autant plus que l’année dernière, j’ai posé ma candidature, mais je n’ai pas été retenu. C’est bien que je puisse utiliser ce qui m’arrive comme exemple pour mes étudiants, car je leur dis toujours que “c’est par l’échec qu’on atteint la réussite” et qu’en science, ce qui est important, c’est de ne pas abandonner. »
Hložek et Liu se joignent à 18 autres boursiers du CIFAR et Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli qui ont reçu une bourse Sloan alors qu’ils étaient membres d’un programme du CIFAR :
Bruce Gaulin (Matériaux quantiques, Université McMaster, bourse Sloan 1990)
Louis Taillefer (Matériaux quantiques, Université de Sherbrooke, bourse Sloan 1995)
Julio Navarro (Extrême Univers et gravité, Université de Victoria, bourse Sloan 1999)
Eva Silverstein (Extrême Univers et gravité, Université de Stanford, bourse Sloan 1999)
Barth Netterfield (Extrême Univers et gravité, Université de Toronto, bourse Sloan 2001)
Hae-Young Kee (Matériaux quantiques, Université de Toronto, bourse Sloan 2003)
Luis Lehner (Extrême Univers et gravité, Université de Waterloo, bourse Sloan 2003)
Andrea Damascelli (Matériaux quantiques, Université de la Colombie-Britannique, bourse Sloan 2007)
Patrick Hayden (Informatique quantique, Université de Stanford, bourse Sloan 2007)
Frans Pretorius (Extrême Univers et gravité, Université de Princeton, bourse Sloan 2007)
Alexandre Blais (Informatique quantique, Université de Sherbrooke, bourse Sloan 2008)
Matt Dobbs (Extrême Univers et gravité, Université McGill, bourse Sloan 2010)
Joshua Folk (Matériaux quantiques, Université de la Colombie-Britannique, bourse Sloan 2010)
Rob Fergus (Apprentissage automatique, apprentissage biologique, Université de New York, bourse Sloan 2011)
Melissa Dell (Chercheuse mondiale CIFAR-Azrieli 2012-2014, Institutions, organisations et croissance, Université Harvard, bourse Sloan 2016)
Joel Zylberberg (Chercheur mondial CIFAR-Azrieli 2016-2018, Apprentissage automatique, apprentissage biologique, Université York, bourse Sloan 2017)
Gabriela Schlau-Cohen (Chercheuse mondiale CIFAR-Azrieli 2016-2018, Énergie solaire bioinspirée, MIT, bourse Sloan 2018)
Jenny Yang (Chercheuse mondiale CIFAR-Azrieli 2018-2020, Énergie solaire bioinspirée, Université de la Californie à Irvine, bourse Sloan 2018)
Le programme des Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli œuvre à l’appui de chercheurs exceptionnels en début de carrière en leur offrant un financement de 100 000 $ CAN sur deux ans, un mentorat, un réseau mondial et des occasions de perfectionnement professionnel.
Le programme Extrême Univers et gravité du CIFAR réunit des chercheurs de renommée mondiale issus de plusieurs domaines pertinents qui exploitent la mine de nouvelles données découlant de la recherche sur les ondes gravitationnelles. Ces boursiers ont été choisis non seulement pour leur excellence, mais aussi pour leur expertise dans un éventail de domaines, en transcendant la théorie, l’expérimentation et l’observation.