Par: Jon Farrow
2 Sep, 2020
Treize chercheurs en début de carrière, forts d’un potentiel exceptionnel en matière de leadership, se joindront à quatre programmes de recherche du CIFAR
Le programme des Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli œuvre à l’appui de chercheurs exceptionnels en début de carrière par l’entremise d’occasions de mentorat et de perfectionnement des compétences professionnelles, d’un réseau mondial et d’un soutien à la recherche de 100 000 $ CAN sans affectation sur deux ans.
Pendant 24 mois, les Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli se joignent à un programme de recherche du CIFAR au sein duquel ils collaborent avec des Boursiers et contribuent à de nouvelles façons d’aborder les questions les plus importantes auxquelles sont confrontées la science et l’humanité. Après leur mandat, de nombreux Chercheurs mondiaux restent en contact avec la communauté du CIFAR en tant que Boursiers, titulaires d’une chaire en IA Canada-CIFAR et participants à des ateliers.
« Les chercheurs en début de carrière sont audacieux et ils apportent de brillantes idées qui vont changer le monde. Le programme des Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli a pour objectif de favoriser le perfectionnement professionnel de la prochaine génération de grands scientifiques et chefs de file en science », déclare Alan Bernstein, président et chef de la direction du CIFAR. « Ces treize scientifiques se joignent à une communauté remarquable de chercheurs du monde entier qui souhaitent non seulement faire avancer les connaissances, mais aussi voir l’impact que ces connaissances peuvent avoir par-delà les disciplines et sur le monde. »
Le programme des Chercheurs mondiaux CIFAR-Azrieli est possible grâce au généreux financement de la Fondation Azrieli et au soutien supplémentaire offert par le Fonds de perfectionnement du leadership de la famille Love, ainsi que par d’autres donateurs individuels, entreprises et fondations.
Après un processus d’embauche par voie de concours qui a suscité 184 demandes admissibles de 31 pays, nous avons sélectionné 13 chercheurs (dont 5 s’identifient comme une femme et 8 s’identifient comme un homme) qui se joignent à cinq programmes du CIFAR. Ces chercheurs figurent parmi les plus grands talents émergents à l’échelle mondiale; ils représentent six pays différents et occupent un poste dans des établissements au Canada, en France, en Allemagne, en Irlande, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Allyson Mackey (Université de la Pennsylvanie, États-Unis)
« Je m’intéresse à la façon dont les enfants acquièrent des aptitudes à résoudre des problèmes : comment ils cultivent le raisonnement par la pratique, la créativité par le jeu et la curiosité par l’exploration. »
Nadine Provençal (Université Simon Fraser, Canada)
« Mes recherches portent sur la façon dont le stress social “s’intériorise” et modifie le développement du cerveau et du comportement chez l’enfant. »
Tomás Ryan (Trinity College à Dublin, Irlande)
« Quelle est la relation entre mémoire et instinct? Mes recherches portent sur la façon dont les souvenirs et l’instinct partagent un code commun de codage de l’information dans le cerveau. »
Samuel Urlacher (Université Baylor, États-Unis)
« Mes recherches à long terme en Équateur et en Papouasie-Nouvelle-Guinée visent à comprendre la façon dont les environnements défavorables influencent la dépense énergétique et le risque de maladie chez l’enfant. »
Stefan Bauer (Institut Max-Planck sur les systèmes intelligents, Allemagne)
« Dans mes recherches, je souhaite repérer des motifs stables dans les données qui pourraient permettre aux algorithmes de faire un transfert de connaissances entre des problèmes apparentés différents, comme de rouler à bicyclette et à tricycle. »
Marzyeh Ghassemi (Université de Toronto, Canada)
« Mes recherches portent sur la création et l’application de techniques novatrices d’apprentissage automatique pour comprendre et améliorer la santé. »
Andrew Saxe (Université d’Oxford, Royaume-Uni)
« Mon laboratoire vise à créer une boîte à outils mathématiques pour analyser l’apprentissage dans les réseaux neuronaux profonds, une classe de modèles de réseaux neuronaux artificiels qui s’inspire du cerveau. »
Peter McMahon (Université Cornell, États-Unis)
« Au sein de mon laboratoire, nous avons adopté une méthode intéressante [en calcul quantique] qui consiste à utiliser des particules de lumière comme éléments constitutifs de notre ordinateur quantique, ce qui nous permet de construire des prototypes qui fonctionnent à température ambiante. »
Christine Muschik (Université de Waterloo, Canada)
« Mes recherches portent sur d’importantes questions ouvertes comme : “Pourquoi y a-t-il plus de matière que d’antimatière et, par conséquent, pourquoi existons-nous?” Pour résoudre ces problèmes, nous avons besoin de nouvelles méthodes pour les théories dites de jauge qui décrivent les forces fondamentales de la nature. »
Alexei Ourjoumtsev (Collège de France, France)
« Dans mon laboratoire, à l’aide d’atomes froids piégés entre des miroirs, nous essayons maintenant de lier des particules de lumière les unes aux autres. »
Kwabena Bediako (Université de la Californie à Berkeley, États-Unis)
« Grâce à un processus itératif de synthèse, de fabrication d’appareils et de mesure, mon groupe de recherche vise à concevoir, à créer et à étudier des classes de solides totalement inexplorées, en se concentrant particulièrement sur l’adaptation des interactions de particules chargées (comme les électrons et les ions) à l’échelle fondamentale. »
Alannah Hallas (Université de la Colombie-Britannique, Canada)
« Mon programme de recherche se fonde sur une méthode interdisciplinaire pour la conception et la découverte de nouveaux matériaux quantiques. Je mets particulièrement l’accent sur la synthèse sous haute pression, ce qui élargit considérablement le champ de la découverte des matériaux. »
Brad Ramshaw (Université Cornell, États-Unis)
« Dans mon groupe de recherche, nous utilisons des champs magnétiques extrêmes — des milliers de fois plus puissants que les aimants que vous pourriez avoir à la maison — pour apprendre comment manipuler la mécanique quantique et l’exploiter pour fabriquer de nouveaux matériaux. »
Les postulants peuvent provenir du monde entier, et doivent être titulaires d’un doctorat (ou d’un diplôme équivalent) et occuper un poste universitaire à plein temps depuis moins de cinq ans. Ils doivent réaliser des recherches qui concordent avec les thèmes de l’un des programmes de recherche du CIFAR admissibles en 2020-2022 :
● Cerveau, esprit et conscience
● Règne fongique : Menaces et possibilités
● Innovation, équité et avenir de la prospérité
● Frontières, groupes et appartenance
● Terre 4D : Science et exploration du sous-sol
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